1. Tranche de vie


    Datte: 29/05/2020, Catégories: romance, fh, couple, voisins, amour, Voyeur / Exhib / Nudisme Auteur: Nicolas-photographe2, Source: Revebebe

    ... blanc. Pieds nus. Arthur sur les talons.
    
    — Bonjour, tu dormais ?
    — Je rêvais… de toi.
    
    J’ai tenté de l’attirer vers moi. Elle s’est esquivée doucement, un sourire marqué sur les lèvres.
    
    — Chut ! On ne touche pas. On ne bouge pas, on écoute. OK ?
    
    Une fraction de seconde j’ai cru que mon cœur allait exploser. Qu’allait-elle m’annoncer ? Qu’elle s’était bien amusée mais que le week-end était fini, et notre histoire avec ? Je devais faire une drôle de tête car elle a éclaté de rire et est revenue près de moi.
    
    — Pas de panique, tout va bien.
    
    Elle effleura mes lèvres du bout de ses doigts. Je les embrassai.
    
    — As-tu remarqué ? Je suis une femme.
    — Oui. Et alors ?
    — Alors, comme toutes les femmes, régulièrement, naturellement… je suis moins disponible. Désolée. Mais ce n’était pas prévu si tôt. Pas avant mardi. Seulement voilà : quelques émotions très fortes et la machine se dérègle un peu. Bref, tout va bien, mais je voulais que tu saches.
    — Et ça change quoi ?
    — Rien, si ce n’est que quelques caresses vous sont interdites pendant quelques jours, Monsieur.
    — Pas toutes, quand même ?
    — J’ai dit « quelques ». Et elles vont cruellement me manquer.
    — Bien, mais tu restes avec moi ? Nous avons plein de choses à faire.
    — Bien sûr, je ne vis pas en recluse. J’ai même de la chance : ça ne me donne ni migraine, ni mauvais caractère.
    — Là, c’est moi qui ai de la chance !
    
    Nous avons ri, elle m’a embrassé, a tiré la couette. J’étais nu, allongé, entièrement ...
    ... offert à son regard. J’étais bien et le manifestai d’une manière très tangible.
    
    — Encore ? Ah non, Monsieur, cachez ce sexe que je ne saurai utiliser ! Quoique…
    
    Elle se pencha vers moi, posa ses lèvres sur mon ventre, contournant la colonne de chair palpitante qui se tendait vers elle.
    
    — Ne bouge pas, j’arrive.
    — Laisse-moi faire ; promets, et je lâche tes mains.
    — Promis.
    
    Une fois mes mains libres, je lui caressais le bas du dos, limitant mon exploration à la ceinture de coton blanc qui lui marquait les hanches. Je sentais ses seins durs, leurs tétons tendus contre ma poitrine. Elle haletait doucement, appliquée à contrôler son plaisir et à provoquer le mien. Mon sexe palpitait entre nos ventres et je sentais que je ne tiendrais plus longtemps. Elle aussi le sentait. Elle se dégagea un peu, m’empoigna et me masturba tendrement. Au moment où j’allais exploser, elle me prit dans sa bouche et finit avec ses lèvres ce qu’elle avait si bien commencé avec son corps. Elle n’en laissa pas perdre une goutte, m’aspirant, me pompant pour épuiser toutes mes réserves.
    
    Elle ne revint s’allonger contre moi qu’une fois que j’eus retrouvé ma taille de repos. Elle se cala contre mon épaule, ses cheveux éparpillés sur mon torse. Mes mains avaient pris possession de ses seins et je l’emmenai à son plaisir par des caresses douces ou plus fortes. Elle frémit, ronronna comme une chatte et jouit longuement, abandonnée, confiante.
    
    Nous nous sommes levés, douchés ; nous avons déjeuné ...
«12...202122...50»