Tranche de vie
Datte: 29/05/2020,
Catégories:
romance,
fh,
couple,
voisins,
amour,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Auteur: Nicolas-photographe2, Source: Revebebe
... caresser ses seins par l’emmanchure ou le décolleté ; pas de trace de slip non plus.
— Je savais que tu aimerais, mais sois sage, sinon…
— Cela va être dur ! Mais j’essaierai.
Nous sommes rentrés tard. Le soleil de ce début mai a réchauffé longtemps notre promenade, main dans la main. Puis nous avons dîné àLa cour St-Germain. Nous avons repris le métro à la Chambre des Députés. Nous sommes rentrés fatigués mais heureux de ce long après-midi.
— Tu restes avec moi, ce soir ?
— En douterais-tu ?
— Tout est tellement rapide ! Je me suis dit que tu voudrais peut-être prendre un peu de recul.
— Oh non ! Pas maintenant en tout cas. J’ai envie de prendre avec toi tout ce que tu pourras me donner.
Nous nous sommes installés au salon avec les planches contact, et nous les avons examinées attentivement. Elle a choisi une quinzaine de photos.
— On les tirera demain matin ; maintenant, j’ai envie de toi et de tes caresses. Emmène-moi au lit.
Je lui ai fait franchir la porte de la chambre comme une jeune mariée, portée dans mes bras, les siens noués autour de mon cou. C’est à ce moment-là qu’Arthur s’est manifesté. Il s’était installé sur mon lit et son miaulement nous rappela que nous l’avions complètement négligé.
— Oh, le pauvre vieux ! Il n’a rien mangé de la journée.
— Si : ce matin, je lui ai donné une grosse ration. Je me demande s’il n’est pas un peu jaloux.
Nous nous sommes caressés longuement, nous nous sommes aimés, nous nous sommes endormis lovés ...
... dans les bras l’un de l’autre.
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Dimanche matin, le lit était vide à côté de moi ; enfin, presque. Un petit mot était posé à la place de sa tête : « Pas de panique, je vais revenir. Je t’aime. Margaux. »
J’ai reposé le billet à sa place puis refermé les yeux. Je flottais entre deux eaux, repensant aux dernières 24 heures, aux événements qui se sont précipités, enchaînés sans que rien ne m’y ait préparé. Moi le célibataire endurci, vacciné, il y a bien longtemps, par des amours déçues, j’étais à nouveau fou d’une fille dont je ne savais que peu de choses si ce n’est qu’elle était belle, probablement libre, que nous nous étions bien entendus pendant quelques heures, que nous aimions faire l’amour ensemble. Et moi je pensais déjà à demain, à tout à l’heure. Jaloux d’Arthur qui devait savoir ce qu’elle faisait, où elle était.
Des images précises envahissaient ma tête, de nos deux nuits, de la séance de photos, de notre balade sur les quais. Moi seul savais qu’elle était nue sous sa robe ; elle avait écouté mes petits mots doux, y avait répondu. Nous avions joué avec les mots, nous excitant, nous provoquant, sans pudeur, y prenant un plaisir presque charnel.
Je n’avais aucune idée de l’heure et ne tentais même pas de savoir. Le réveil aurait pu me renseigner, mais il m’aurait fallu ouvrir les yeux. Hors de question.
Elle revint. Je ne l’ai sentie que lorsqu’elle s’est assise à côté de moi sur le lit. Elle était déjà habillée : jean, tee-shirt ...