Tranche de vie
Datte: 29/05/2020,
Catégories:
romance,
fh,
couple,
voisins,
amour,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Auteur: Nicolas-photographe2, Source: Revebebe
... aucun problème pendant les deux heures de footing que nous avons menées bon train, donnant le rythme chacun notre tour.
Il était bien 14 heures quand nous sommes repassés chez Manu. Le petit porto traditionnel nous attendait. Margaux leur a plu, ils lui ont plu aussi. C’est lui qui a abrégé notre petite réunion :
— Allez, les enfants, vous devez avoir faim. Il est bientôt 15 heures. Et puis vous avez sûrement d’autres choses à faire qu’à écouter deux vieux comme nous, ajouta-t-il en embrassant ma compagne.
— Je reviendrai, avec Michel bien sûr, leur dit-elle avant de monter derrière moi, serrée contre mon dos, ses bras autour de ma taille.
— À bientôt.
Retour à la maison et douche, toujours aussi joyeuse.
— J’ai une faim de loup !
— Moi aussi, on fait un saut jusqu’à la pizzeria ou on se fait livrer ?
— On se fait livrer. On ressortira après.
Nous avons mangé, fini la bouteille de Côtes du Rhône de la veille, bu le café, rangé la cuisine tout en discutant.
— Une chose m’a surpris : je n’ai jamais vu un corps aussi lisse que le tien. Comment fais-tu ?
— Je ne fais rien ; je suis comme ça. C’est une chance, et je suis heureuse que tu aimes. Mais pendant longtemps ce fut un petit handicap. Dans les vestiaires de la piscine, entre autres. Les copines n’ont pas toujours été tendres. Fières de leurs poils qui les sortaient de l’enfance, elles me considéraient comme un bébé. Surtout qu’en plus je n’étais pas en avance côté seins ! Je suis restée plate ...
... comme une sole pendant très longtemps. J’étais obligée d’être la meilleure si je voulais que l’on cesse de se moquer de moi. C’est comme ça que je suis devenue championne scolaire et universitaire. J’ai arrêté il y a cinq ans seulement, à la fin de la première partie de mes études. Je crois aussi que c’est pour mieux comprendre ce qui m’arrivait que j’ai fait biologie. La médecine ou la recherche ne me tentaient pas, mais l’enseignement si. Aujourd’hui, c’est moi qui suis enviée, le pied ! Alors je m’entretiens pour rester fraîche le plus longtemps possible.
— Tu connais la raison de cette différence ?
— Non, probablement génétique. En tout cas, c’est tout ce qui importe.
— Bien sûr. Je peux te dire que je suis fou de ce que tu m’as dévoilé.
— Tant mieux. Pourvu que cela dure !
— Tant que tu voudras de moi.
Nous nous sommes embrassés longuement, sagement. Enfin, presque.
— Où allons-nous ?
— Les quais ? St-Germain, ou autre chose ?
— Les quais, c’est bien. Et nous irons dîner à St-Germain.
Elle est repartie chez son grand-père et est revenue habillée pour notre promenade. Longue robe fluide en jersey, moulante, chaussures plates. J’ai mis une tenue décontractée, pantalon de gabardine beige et un de mes « maillots de rugby »Eden Park. Je l’ai trouvée à fondre ; elle m’a dit que j’étais à croquer.
— Maintenant ?
— Non, Monsieur, nous sortons.
Lorsque je l’ai serrée dans mes bras, j’ai pu constater qu’hormis sa robe, elle ne portait rien d’autre. Je pouvais ...