1. Tranche de vie


    Datte: 29/05/2020, Catégories: romance, fh, couple, voisins, amour, Voyeur / Exhib / Nudisme Auteur: Nicolas-photographe2, Source: Revebebe

    ... mien, le trouva. Le contact la fit frémir. Elle posa ses mains sur mes épaules, me regarda droit dans les yeux. Son visage était grave. Ses yeux brillaient encore des larmes de joie qu’elle avait versées il y a quelques minutes. Elle s’empala lentement sur moi. Je sentis ses lèvres s’écarter et je pénétrai dans un fourreau souple mais étroit, chaud, frémissant, qui me serra convulsivement. La lune qui brillait éclairait la chambre et fit lever son corps couvert de rosée de sueur.
    
    Tout doucement, elle est allée le plus loin possible pour elle et pour moi. Assise sur mon bassin, elle se fit lourde, cherchant encore à aller plus en avant. Puis elle s’allongea sur moi, bouche contre bouche. Sa respiration était profonde, calme, sereine, ses mains serrées sur mes épaules.
    
    — Bouge, toi, doucement.
    
    Je posai mes mains sur ses fesses et aidai le mouvement en la soutenant légèrement, lentement d’abord puis de plus en plus vite à mesure que montait en elle un nouvel orgasme. Je lui faisais l’amour. Nous arrivions ensemble au but, et au moment où je jouis en elle, me projetant au plus profond de son sexe, elle cria une nouvelle fois.
    
    Le temps passait lentement, complice de notre repos. Elle roula sur le côté, comme une poupée désarticulée. La Nature ayant parfois de cruelles habitudes, nous nous séparâmes. Elle ne bougea plus. Je me dégageai et me levai, puis pris une série de clichés. Dans la chambre, seule sa respiration apaisée répondait au chuintement automatique du ...
    ... déclenchement. Une fois la pellicule finie, je reposai l’appareil et m’allongeai à ses côtés.
    
    — Tu es merveilleusement belle…
    — Que c’est bon de faire l’amour comme ça ! J’aime… Je t’aime… Je t’aime.
    
    En disant ça, elle frissonna. Je m’assis dans le lit pour tirer la couverture sur elle. Arthur était là, assis sur la chaise du secrétaire, se léchant la patte.
    
    — Voyeur, va !
    
    Nous nous endormîmes enlacés.
    
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    Je me suis réveillé le premier. Sans bruit, je me suis habillé rapidement, survêtement et tennis à même la peau. Et je suis parti chercher les croissants ; à 10 heures, il était temps.
    
    Elle dormait encore à mon retour. Il n’y avait aucune trace de notre soirée sur son visage. Un vague sourire flottait sur ses lèvres. Je n’ai pas résisté et ai fait une douzaine de photos. La couette montait haut, cachant complètement son corps, ne laissant à ma vue que sa tête.
    
    J’ai préparé un plateau pour le petit déjeuner avec croissants, jus de pomme, corn-flakes, yaourt, thé et café. Je l’ai posé sur le lit à ma place et suis passé de son côté. J’ai embrassé ses yeux, ses lèvres ; elle n’a ouvert un œil que lorsque je lui ai glissé dans l’oreille :
    
    — L’amour, ça creuse ! Tu n’as pas faim ?
    
    J’ai repris quelques clichés de son réveil en guettant sur son visage les différentes phases. Puis nous avons dévoré le plateau.
    
    — Que veux-tu faire aujourd’hui ? Nous avons du travail au labo pour un bon moment. Mais nous ne sommes pas obligés de tout ...
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