1. Bah.. l'auto-stop, quand on est étudiante (10)


    Datte: 07/04/2018, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: sifeminin, Source: Xstory

    ... Patricia était assez fière de sortir de cette voiture bicolore. Nous n’avons pas trop voulu prendre le risque de l’embrasser en sortant, car les ragots partent vite dans les villages, mais je peux vous garantir que le cœur y était.
    
    Une fois que Patricia nous a quittés Geneviève a pris la parole.
    
    « Bon mes chéries, j’espère que vous avez passé un bon très long week-end, mais maintenant il va falloir que l’on se rentre. Nous allons passer récupérer nos affaires dans la maison de location, puis y donner un petit coup de nettoyage et ensuite on prend la route. »
    
    Le programme m’avait l’air honnête et une fois arrivées dans la maison, nous nous sommes exécutées et en moins d’une heure tout était fini. Nous prîmes rapidement l’autoroute et Geneviève a demandé à Muriel de sortir avant le péage de Saint-Arnoult car elle pensait que ce dernier serait saturé. En écoutant la radio nous avons compris qu’elle avait eu le nez fin et c’est par les petites routes des Yvelines que nous sommes rentrées tranquillement à ma résidence universitaire. Pendant tout le parcours, Geneviève me tenait la main et régulièrement elle avait envie de m’embrasser. Bien évidemment l’envie était partagée et du coup nous nous sommes très souvent échangé de longs baisers passionnés.
    
    Comme d’habitude Muriel m’a déposé dans une petite rue, il commençait à faire nuit, ce qui lui a permis de pouvoir m’embrasser avant que je ne les quitte.
    
    « Coralie j’aimerais bien que tu viennes vivre avec nous, ma ...
    ... maison est très grande et je pense que tu pourrais tranquillement travailler. Ce n’est pas loin en RER et tu ne perdrais pas de temps à venir étudier. Je pense que cela ferait grand plaisir à Muriel, tout comme à moi. »
    
    La proposition était très intéressante, je pense que c’était une suite logique à ce que j’étais en train de vivre avec ces deux personnes. Nous étions en train de nous attacher les unes aux autres et il y avait des sentiments de part et d’autre. Geneviève m’a tenu la main pendant que je les quittais, cette séparation était bien plus dure que d’habitude, je pense que cela était aussi dû au week-end riche en émotions que nous venions de vivre. Je n’ai pas eu le temps d’arriver à ma chambre d’étudiante, que je recevais des SMS de Muriel et Geneviève comme quoi, toutes les deux étaient amoureuses de moi.
    
    Bizarrement dans ses SMS, Muriel était en train de se libérer et ils étaient de plus en plus osés. Quand Muriel m’écrivait: « J’ai de plus en plus envie de te prendre sauvagement, de te faire l’amour sans préservatif, si tu vois ce que je veux dire. »
    
    Geneviève était de son côté beaucoup plus soft et surtout habitée par la poésie:
    
    « Belle enfant, mon rayon de soleil, tu me manques déjà, je suis pressée qu’un pont se présente à nouveau, pour que nous puissions toutes les trois partir nous changer les idées. »
    
    Arrivée dans le bâtiment où se trouvaient toutes les chambres, mes copines m’ont demandé comment s’était passé ce long week-end, je leur ai raconté ...
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