Quand un rat d'hôtel joue les bons samaritains
Datte: 27/05/2020,
Catégories:
fh,
fplusag,
hotel,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Oral
pénétratio,
bourge,
Auteur: Domi Dupon, Source: Revebebe
... Sur un 501 propre, il avait passé un polo acheté à la hâte dans une boutique du coin. Il avait hésité à venir. Si la donzelle avait prévenu les flics, c’en était fini de son anonymat. Il avait rodé pendant une demi-heure guettant la présence du moindre uniforme. Les inspecteurs en civil, ça existe. Quand il arriva, la Canadienne brillait par son absence. Au prix des consos dans cet établissement et avec le cambriolage raté, il n’était guère en fond aussi préféra-t-il traîner dans la salle feignant de chercher quelqu’un. Heureusement à 19 h pétantes, perchée sur des talons aiguilles, elle se montra vêtue d’une robe rouge sang qui mettait sa silhouette en valeur. Un très joli décolleté en cœur dissimulait son cou et projetait sa poitrine en avant. Il se demanda si les deux globes dorés qu’elle exposait aux regards concupiscents de la gent masculine ne jailliraient pas de leur prison de tissu avant la fin de la soirée. Elle lui fit signe de le rejoindre, l’entraîna vers le restaurant où un pingouin en frac les installa à une table.
Devant les regards inquiets qu’il jetait autour de lui, elle lui lança :
— Ne crains rien, mon cher… Quel est ton nom déjà ? Ah, c’est vrai, tu ne t’es pas présenté quand tu as surgi fort opportunément dans ma chambre, ironisa-t-elle.
— Jean-Philippe, bafouilla-t-il.
Franco, elle le tutoyait, mais peut-être était-ce dans les habitudes américaines
— Ne crains rien, mon cher Jean-Philippe, je n’ai pas convoqué les bœufs.
Elle lui prit la ...
... main et la pressa chaleureusement.
— Tu m’as sauvé la vie, je serais vraiment une ingrate si je te dénonçais pour un vol qu’en plus tu n’as pas commis.
— Qu’avez-vous fait de votre agresseur ?
— Ne t’en fais pas pour lui. Il ne fera plus jamais de mal à une femme. J’ai des amis qui lui ont expliqué la vie.
— Mais…
— Pas de mais : je t’ai dit que ce n’était plus ton affaire, le coupa-t-elle d’un ton glacial. Tu vas m’expliquer pourquoi un beau jeune homme comme toi dévalise les vieilles dames.
— Vous n’êtes pas vieille…
— À la manière dont tes yeux ne peuvent se détacher de mes seins, je pourrais le croire… enfin presque. J’ai voulu y croire quand je me suis laissé draguer par ce chanteur de pommes. Ne cherche pas d’échappatoire, raconte.
Durant le repas, Philou raconta tous ses malheurs en omettant, car il ne pouvait se débarrasser d’une certaine crainte, de situer son « terroir ». Quand il voulut l’interroger sur sa vie, elle fut très diserte sur le côté femme d’affaires qui s’est construite toute seule, mais se referma dès que des sujets plus personnels furent abordés. Il était subjugué par le charme, le charisme qui se dégageait d’elle. Malgré sa petite taille, il la trouvait très grande, trop grande pour lui. Alors qu’elle le tutoyait comme un vieux pote, il ne parvint jamais à franchir le pas : vouvoiement de rigueur. Comment avait-elle pu céder aux avances de ce bellâtre criminel ?
J.-P. ne vit pas l’heure tourner. Il fut presque tenté de dire : « déjà ! ...