1. Quand un rat d'hôtel joue les bons samaritains


    Datte: 27/05/2020, Catégories: fh, fplusag, hotel, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral pénétratio, bourge, Auteur: Domi Dupon, Source: Revebebe

    ... dix ans, depuis l’obtention de son baccalauréat, qu’il pratiquait avec succès, la profession très illégale et pas vraiment lucrative de rat d’hôtel. Il avait eu la chance ou le talent, de ne jamais de faire prendre : inconnu des services de police, comme disent les journaleux. Son casier était vierge. Mais un jour ou l’autre… Il avait l’occasion de mener une vie honnête et au grand air. Avec ses quelques économies (ben oui, Philou n’était pas un aventurier du crime, mais plutôt un fonctionnaire de la cambriole), il modernisa l’exploitation. Il ne vit pas passer les deux premières années. Bonne récolte, bonne vente, euphorie, projets. Troisième année, la cata ! En moins de dix minutes et un foutu orage de grêle, la récolte de l’année avait été balayée. Pire, les ceps étaient dans un tel état que la récolte de l’année suivante était déjà compromise. Faute de débutant, Jean-Philippe ne s’était pas assuré correctement et il n’avait pas la trésorerie pour subsister deux ans d’où retour à son premier métier. Temporairement, il l’espérait.
    
    Il referma doucement la porte derrière lui, traversa le salon et se dirigea immédiatement où il savait trouver le coffre. Sa dernière « visite » dans ce grand hôtel remontait à plus de trois ans, mais rien n’avait changé. Il n’allait pas s’éterniser. Alors qu’il sortait le boîtier pour pirater la combinaison, un mouvement provenant du couloir, suivi d’un rire bruyant, l’alerta. La porte s’ouvrait. Il jeta un œil autour de lui. Excepté la ...
    ... fenêtre, aucune issue. Du cinquième étage, impossible de s’échapper, il n’avait rien de Spiderman et le balcon, il ne fallait pas y penser, il y aurait toujours un curieux pour le repérer et le signaler à la maison poulaga. Seule solution, l’armoire-penderie ! Il s’y précipita silencieusement.
    
    Il refermait la porte quand deux personnes, une femme et un homme, pénétrèrent dans la chambre en batifolant. À cette heure, la représentante de la gent féminine ne pouvait être que la locataire de la chambre. Il comprit aux rires de gorge qui ponctuaient chacune de ses remarques que cette dernière n’était pas revenue dans sa chambre en compagnie d’un godelureau pour enfiler des perles. Prisonnier dans sa penderie, il allait assister à une retransmission radiodiffusée.
    
    — Humm chéri-chéri, ta jeune queue est un spectacle divin pour la vieille bique que je suis, t’sais.
    
    Ces paroles avaient beau être prononcées avec un accent canadien des plus charmants, cela augurait mal du romantisme de la situation. La réplique de son interlocuteur bien que dénotant une ascendance transalpine n’avait rien de shakespearien.
    
    — Bella, ma bite, je vais l’enfoncer entre tes gros nichons dès que je t’aurais enlevé tes fringues.
    — Dépêche, chéri-chéri, j’ai hâte de la sentir… Oh oui, arrache-les-moi ! Oui, comme, ça !
    
    Si sa situation n’avait pas été si inconfortable, Jean-Philippe aurait éclaté de rire. La réalité dépassait une fois de plus la fiction. Le niveau des dialogues valait ceux des plus ...
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