Quand un rat d'hôtel joue les bons samaritains
Datte: 27/05/2020,
Catégories:
fh,
fplusag,
hotel,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Oral
pénétratio,
bourge,
Auteur: Domi Dupon, Source: Revebebe
C’était vraiment trop facile. Cinq jours de surveillance pour repérer les habitudes du personnel chargé de faire les chambres et une proie potentielle. Cinq minutes à embobiner une charmante, mais naïve chambrière qui se souviendrait sans doute avoir été « draguée » par un homme barbu et chevelu, genre rescapé de Woodstock avec de magnifiques yeux bleus de myopes (ces lentilles de contact, quelle belle invention). Elle se rappellerait sa maladresse quand il était monté avec elle dans l’ascenseur. Mais elle ne se rappellerait pas le moment où la heurtant maladroitement à l’arrivée au rez-de-chaussée de la cabine, il lui avait subtilisé son passe.
Voilà à quoi pensait Jean-Philippe Galgui en ouvrant la porte 512 d’un célèbre hôtel cannois. Sa proie, il l’avait ciblée dès le premier jour : une cinquantenaire qui combattait l’outrage des ans en s’habillant comme se serait habillée sa fille et qui devait avoir dans ses relations quelques chirurgiens esthétiques. Pour l’instant, elle sortait vainqueur de ce combat. Son apparence ou ses appas loin d’être rances n’intéressaient pas du tout notre Philou. Mais ses yeux s’étaient mis à briller à la vision des parures que la dame arborait à chaque occasion. L’œil averti de notre filou avait reconnu la vraie pierre. Celle que son receleur appréciait. Pas du caillou référencé difficile à fourguer, non du caillou milieu de gamme, anonyme en quelque sorte.
Renseignements pris (merci, Google), Claire Bouchard, Canadienne d’origine ...
... ontarienne, avait bâti sa fortune en créant une entreprise de transport. Jean-Philippe avait ricané en découvrant qu’elle avait débuté avec un semi porteur de grumes. Il imaginait mal cette femme, qui sous la toise, ne devait pas dépasser le mètre soixante-cinq et pesait 50 kg habillée, au volant d’un de ces gros trucks US. À cinquante ans, quand elle avait décidé de se retirer, elle était à la tête d’une flotte de cent vingt camions et d’une fortune conséquente. Depuis, elle menait une vie discrète. La dernière occurrence qu’il avait trouvée remontait au jour de son départ de l’entreprise. La dame avait maintenu le black-out total sur sa vie privée. Jean-Philippe n’avait rien pu glaner sur celle-ci.
À vrai dire, il n’en avait rien à fiche. Par contre, il avait constaté que madame avait des habitudes régulières : grasse-mat et petit-déj dans la chambre, footing, déjeuner en ville puis visite touristique l’aprèm. Invariablement, retour à l’hôtel aux environs de 18 h pour s’apprêter pour le dîner et la sortie en boîte. Il avait observé qu’elle ne posait pas ses bijoux dans le coffre de l’hôtel. Le coffre de la chambre ne lui résisterait pas plus de cinq minutes. Incidemment, il avait appris qu’elle partirait le surlendemain d’où la décision d’agir en ce début d’après-midi.
Dire qu’il pourrait être dans ses vignes. Jean-Philippe était viticulteur, enfin depuis trois ans. Quand il avait hérité du domaine à la mort de son père, il avait décidé de prendre la suite. Cela faisait ...