1. Dévergondage d'une jeune fille de bonne famille (1)


    Datte: 26/05/2020, Catégories: Erotique, Auteur: Erika Sauw, Source: Xstory

    Je venais d’avoir dix-huit ans, l’âge où les jeunes peuvent disposer de tous leurs droits. Pour moi, à part que j’ai le droit de vote, cela n’aurait pas dû changer grand-chose. J’étais la première née d’une famille unie et plutôt fortunée, avec les deux parents ingénieurs. Mon destin était naturellement de suivre la même voie qu’eux, si bien que dotée d’un bac S, je m’étais inscrite en classe préparatoire. Mon premier souci était surtout d’assimiler ces tonnes de mathématiques et de physique que les professeurs essayaient de nous faire ingurgiter, afin d’être le digne rejeton de mes géniteurs.
    
    Mais comme cela m’était arrivé depuis le lycée, certains camarades de classe se chargèrent de me rappeler que j’étais une jeune fille désirable. Ce fut durant mon année de classe préparatoire que je finis par céder à l’un d’eux, qui se prénommait Bruno. Il s’y prit en s’introduisant chez moi certains soirs pour y réviser nos leçons. Nulle autre manière de me fréquenter n’existait, puisque je ne sortais de chez moi que pour aller au lycée ou pour faire des courses, une fois par semaine. Il ne me fallait pas espérer me voir dans une soirée étudiante, et encore moins en boîte. Mes parents n’y virent absolument aucun inconvénient, et si notre relation prenait un tour plus intime, nous aurions sûrement leur bénédiction. Nous formerions un couple qui ressemblerait à s’y méprendre au leur, reproduisant de la sorte un schéma immuable.
    
    Cette pensée trottait dans ma tête et je me doutais ...
    ... qu’elle vagabondait aussi dans celle de Bruno, mais nous étions trop timides pour sauter le pas, et trop occupés par nos études.
    
    Un soir de printemps, Bruno avait été invité à dîner avec moi, puis nous nous étions enfermés dans ma chambre. Assis côte à côte à ma grande table, nous travaillâmes jusqu’à la nuit tombée, puis gagnée par la fatigue, je décidai de m’arrêter.
    
    — C’est tout pour aujourd’hui, dis-je en posant mon stylo sur mon cahier.
    
    Bruno fit de même et fixa son regard bleu sur moi. Une mèche de ses cheveux bruns tombait presque dans son œil droit. Sa crinière était toujours en bataille, mais d’une manière en quelque sorte calculée. Sans doute croyait-il que j’aimais le voir ainsi, et il n’avait pas tort. Je le trouvais assez craquant.
    
    — Alors qu’est-ce qu’on fait ? demanda-t-il.
    
    J’aurais pu le congédier, comme je l’avais déjà tant fait, mais une ambiance dépassant notre amitié s’était installée entre nous. On aurait dit qu’un fluide éthéré circulait entre nos âmes, mettant nos pensées en accord et devançant nos paroles. Nos genoux se touchaient et nos bras le faisaient presque.
    
    Bruno se pencha tout à coup vers moi et j’allai à sa rencontre. Nos lèvres se rencontrèrent. Ce fut le premier basculement de ma vie, mon entrée dans le monde de la sensualité. Je goûtai enfin aux lèvres d’un garçon, et j’eus l’impression que par ce contact, il pénétrait mon être tout entier. La métamorphose était extatique.
    
    Nos bouches finirent par se séparer, mais nos ...
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