1. Septembre, ses couleurs douces et ses surprises


    Datte: 25/05/2020, Catégories: f, ff, fépilée, jouet, init, Auteur: Charlotte_D, Source: Revebebe

    ... répondis à l’invitation et laissai mes lèvres s’ouvrir. Sa main caressait ma peau, toujours avec cette délicatesse inédite pour moi. Dans le même temps sa langue invita la mienne à la découvrir, des jeux plus tendres, plus doux, plus sensuels encore.
    
    Je sentais maintenant sa respiration, plus profonde. Je lui trouvais un goût délicieux. Elle referma ses lèvres sur ma langue encore en elle et recula sa bouche pour la parcourir ainsi. Elle me suçait la langue, et j’aimais ça ! C’était tellement agréable, tellement érotique… Avant qu’elle ne revienne jouer avec moi, je profitai de la faible distance entre nos visages pour lui souffler :
    
    — En plein cœur. Tu vises très bien.
    
    Elle me claqua une bise sonore à pleine bouche, me fit un grand sourire et me regarda avec le rouge aux joues :
    
    — Je crois que je vais devoir y aller maintenant, sinon je vais devoir essorer mon jean.
    
    Je n’ai pas compris la remarque sur le coup et lui rendis son sourire. Elle s’avança pour m’embrasser à nouveau. Sans pudeur, j’acceptai ses douceurs, la délicatesse de sa langue dans ma bouche, et repensai à sa dernière phrase en constatant que je prenais beaucoup de plaisir à recevoir ses baisers. Elle recula la première et ouvrit la porte. Après une rapide bise sur mon nez, elle me souffla :
    
    — À très bientôt ? Peut-être ?
    — Certainement. Peut-être demain si tu as un peu de temps ?
    — Pour poursuivre ce genre de conversation, j’ai toujours le temps.
    
    Elle me fit un clin d’œil et disparut ...
    ... dans l’ascenseur. Je refermai la porte, comme une ado venant de faire son premier baiser charnel avec le prince charmant. Sauf que je n’étais pas une ado. Des baisers passionnés, j’en avais faits ; mais des tendres, doux et délicats comme ça, jamais ! Et en guise de prince charmant, c’était une princesse…
    
    Je me tenais derrière la porte, les mains sur le bois, la tête en arrière en essayant de repasser le film de la soirée. Je devais sourire comme une demeurée. Je ne pouvais pas remonter le fil plus loin que ses lèvres sur les miennes, que le parfum de sa peau, que son regard… amoureux ?« Non ! Pas amoureux ! Ce n’est pas possible. Mais qu’est-ce qu’elle embrasse bien ! Et qu’est-ce que ce plaisir ? J’ai éprouvé un plaisir incroyable en embrassant une fille ! »
    
    Je retournai dans ma chambre en virevoltant. J’étais juste heureuse de ces baisers. Je retirai mon chemisier, mon soutien-gorge. Mmm… mes tétons étaient encore tout durs. Mon pantalon ne fut qu’une formalité à faire tomber par terre puis…« Ma culotte ! Que lui est-il arrivé ? » Elle était trempée, et pas qu’un peu. Je regardai l’entrejambe de mon jean et constatai qu’il n’y avait pas que ma culotte qui avait subi l’inondation. J’avais mouillé tant que ça en embrassant une fille ? Oui, c’était bon ; très bon, même ! Mais sexuellement bon… Oui ! Manifestement…
    
    Je n’allais pas pouvoir rester comme ça. J’entrai dans la salle de bain, retirai ma culotte. C’était terrible. Elle était gluante. J’étais encore tellement ...
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