1. Matins chauds


    Datte: 24/05/2020, Catégories: fh, forêt, amour, Voyeur / Exhib / Nudisme BDSM / Fétichisme intermast, Oral nopéné, tutu, Auteur: Eroslibré, Source: Revebebe

    ... tienne fermement le volant, que ne divague pas sur la chaussée et que je manœuvre jusqu’à notre refuge.
    
    Ces cinq minutes qui précèdent nos retrouvailles charnelles me sont toujours longues, pas pénibles car elles permettent à l’excitation qui nous habite de transformer en une sorte de métal en fusion ce qui nous incendie l’un l’autre. C’est au travers de ce bref échange que nous devinons aussitôt si nous nous accordons parfaitement ou si un grain de sable invisible ne s’est pas déjà interposé entre nous, chez l’un ou l’autre, en nous deux pourquoi pas, alors nous ne serons pas dans l’instant, cet instant au cours duquel plus rien ne compte sauf nous.
    
    Nous voilà arrivés, soit par une nuit noire et glaciale, soit à l’aurore lorsque la clarté du jour, parfois blafarde s’impose peu à peu, timidement au départ puis de plus en plus généreuse. C’est un peu lugubre, parfois inquiétant, car la route principale n’étant pas éloignée, nous pouvons être démasqués ou épiés, pourtant à de rares exceptions cette situation, à la limite du mauvais scénario de film de série B ou d’un film érotique affligeant, ne nous a jamais fait renoncer. Alors, enfin seuls au monde, nous nous embrassons longuement, nos deux bouches adorent se retrouver, nos lèvres et nos langues se cherchent, s’avalent, se collent, se mélangent, s’enfoncent à nous faire perdre le souffle. Il arrive que nous nous mangions aussi et que je déchire la peau de tes lèvres ou qu’elle soit prête à éclater. Je te marque, ...
    ... j’imprime en toi toute ma fougue, je te fais souffrir car j’ai trop peur que tu t’échappes. Aussi étrange que cela puisse paraître, à cet instant précis, nos mains ne sont pas trop actives. Elles se tiennent à l’écart et se préparent simplement.
    
    Comme le petit chemin qui mène à notre refuge, à l’un de nos refuges, car nous avons été contraints d’en changer, est souvent humide, tu mets des chaussures plus propices à une marche matinale, pour écraser ou écarter quelques brindilles folles et agaçantes qui s’agrippent à tes jupes, voire qui agressent tes bas. Notre progression presque aveugle ne dure que quelques minutes très brèves, nos abris discrets sont très proches des sentes que nous empruntons. Il n’y a pas à escalader, pas à sauter de larges ornières gorgées d’eau, nous nous baissons simplement deux ou trois fois et le tour est joué.
    
    Parfois, quand nous sommes dévorés par une gourmandise hors du commun (peut-être parce que nos rencontres sont espacées dans le temps, la faute à nos activités respectives), tu sors de mon pantalon mon sexe encore recouvert de sa protection en tissu et tu le tiens fermement comme s’il s’agissait d’une autre main capable de te guider. Tu le tires et le presses doucement, tendrement, il se renforce sous ta poigne qui l’accompagne au rythme de notre marche. De mon côté, je soulève ta jupe et je plaque une main encore glacée sur ton sexe qui se mouille tranquillement. Tu pousses des cris étouffés, oh que c’est froid ! Tu tentes mollement de lui ...
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