Elodie – 03 – Retrouvailles avec Pierre
Datte: 24/05/2020,
Catégories:
Entre-nous,
Les hommes,
Auteur: Thma69, Source: Hds
... la pointe de ses seins. Les battements de son cœur sont perceptibles contre la paume de ma main. Il a écarté les bras, laissant sa chemise glisser à terre.
Je prends mon temps avec sa ceinture. Je m’applique à passer l’extrémité du cuir épais à travers la boucle, j’ai tiré jusqu’à ce que la tige sorte de son trou. En deux petites secousses, la ceinture rejoint la chemise sur la moquette de la chambre.
Sa respiration se fait de plus en plus haletante.
Son excitation est visible au travers du pantalon. Mon regard croise brièvement le sien et je lui adresse un sourire coquin tandis que je défais le bouton de son pantalon puis abaisse à la fermeture éclair. Je relève la tête, nos yeux se trouvent. Sa respiration s’accélère encore tandis que j’abaisse son pantalon.
— Elodie…
— Chut ! Ne dit rien mon chéri.
Ma main se glisse à l’intérieur de son caleçon découvrant son désir, le touchant du bout des doigts, le caressant et le pétrissant. Ni trop vite, ni trop lentement.
— À ton tour, ai-je murmuré sentant son désir à son comble.
Il se place alors derrière moi, défait les boutons de mon chemiser avec lenteur. Il glisse ses mains à l’intérieur en me caressant les côtes. Le chemiser rejoint sa chemise. Une de ses mains s’attarde sur mon cou, mes épaules, mes seins tandis que l’autre descend doucement la fermeture éclair de mon pantalon qui rejoint le chemisier. Il m’agrippe alors les cheveux brutalement, je laisse échapper un hoquet en sentant son audace, son ...
... envie de me posséder.
Il tire ma tête en arrière, m’effleure la nuque avec la langue. Son haleine chaude me frôle l’oreille, sa main libre me caressent le ventre, s’enhardissent à l’intérieur de mon tanga. Toujours enfouie dans mon tanga sa main vient sur mes fesses, entre elles.
Un son étrange et guttural monte de ma gorge tandis que ses doigts m’explorent, qu’ils glissent doucement, savamment, à l’intérieur de moi. Je suis en état d’apesanteur. Je lui appartiens.
— Guide-moi, me supplie-t-il dans un chuchotement.
Ma main se pose sur la sienne en lui ouvrant la voie. Je sens monter en moi une sensation inhabituelle, primitive, qu’il perçoit à la façon dont ma main se referme sur ses doigts, dont ma respiration s’accélère, dont tout mon corps se met à vibrer. Un sentiment d’exaltation me submerge, je pousse un cri d’une voix qui n’est pas la mienne alors que mon corps tout entier, traversé par un spasme, se liquéfie contre lui.
Il me guide alors vers le lit, m’allonge sur le dos et grimpe sur moi, ses bras musclés tendus de chaque côté. Il me pénètre sans difficulté et je crie « Prends-moi, je suis à toi ». Nous trouvons notre rythme que ponctuent des gémissements, je le prends par les cheveux, j’enroule mes jambes autour de lui, mes talons se s’enfoncent dans le creux de ses reins, je retrouve brusquement la même sensation qu’auparavant, quelques minutes plus tôt, je la reconnais, je la laisse me submerger, Je voudrais qu’il reste toujours en moi, je le veux, ...