1. Elodie – 03 – Retrouvailles avec Pierre


    Datte: 24/05/2020, Catégories: Entre-nous, Les hommes, Auteur: Thma69, Source: Hds

    ... presque prête, quelques bijoux, collier, bracelet et boucles d’oreilles en perles. Quelques touches de parfum et je suis fin prête et il est l’heure d’y aller, j’appelle un taxi, enfile mes escarpins à talons hauts, enfile mon manteau et sors. Je suis toute guillerette, je suis invitée par Pierre pour passer une soirée, que j’espère agréable, avec lui.
    
    J’arrive à l’adresse indiquée avec 20 minutes de retard, un portier m’ouvre la porte de l’hôtel, j’ai bien fait de m’habiller avec élégance car le lieu est très classe. Je me dirige vers l’accueil lorsque j’entends appeler « Elodie ? ». Je me retourne et vois Pierre en costume bleu marine, chemise blanche et cravate en soie bordeaux, il est à tomber.
    
    - Je n’étais pas sûr que c’était toi, tu as changé de coiffure ? Tu es superbe, merci d’être venue. Tu veux boire un verre au bar avant de passer à table.
    
    - Merci. Tu es superbe également, que me vaut cet honneur ? Ok pour le verre.
    
    Il me surprend en m’enlaçant et en m’embrassant tendrement en plein milieu du hall. Puis il me prend par le bras et m’entraine vers le bar. Je suis fébrile, son baiser a fait exploser un feu d’artifice et c’est les jambes en coton que je le suis au bar où nous nous installons sur des tabourets.
    
    - C’est que tu m’as manqué plus que je n’aurais pu imaginer et j’avais envie de marquer le coup pour nos retrouvailles.
    
    - Merci. Tu es adorable, c’est magnifique.
    
    Pour lui un whisky, pour moi un kir royal, et nous discutons de notre vie ...
    ... depuis notre rencontre, nos yeux ne se quittent pas et lorsque notre table est annoncée il me prend par la main pour nous y conduire. Repas merveilleux où nos yeux et nos doigts ont joués à se croiser et se perdre pour mieux se retrouver. Le repas passe trop vite et à la fin de notre café un silence gêné s’installe qu’il rompt en me prenant la main et en me disant :
    
    - J’ai réservé une chambre, tu voudrais venir avec moi ?
    
    - Oui, avec grand plaisir.
    
    Avec un grand sourire il m’entraine alors vers l’ascenseur et dès les portes fermées, nous nous enlaçons pour un baiser torride, attiser par le désir qui nous avait tenaillé toutes la soirée. Nous nous séparons à regret lorsque les portes s’ouvrent pour nous diriger vers sa chambre. A peine la porte fermée nous reprenons notre baiser. Mon dieu que ses lèvres sont douces, que sa langue est coquine, que ses mains sont chaudes. Je les sens me caresser le dos, descendre sur mes fesses. Sa veste tombe au sol rejoindre mon manteau tandis que défais un à un les boutons de sa chemise, lentement, avec délicatesse et précision. Comme si chacun d’eux était une minuscule pierre précieuse méritant toute mon attention. Sa respiration s’est accélérée, je sentais sa poitrine musclée se tendre, se contracter. J’arrive enfin au bout de mes peines. Je découvre du bout des doigts les vagues dessinées par ses abdominaux, en glissant délicatement de la taille à la toison noire et frisée qui sépare ses pectoraux. Je caresse la courbe de ses muscles, ...