La rencontre
Datte: 23/05/2020,
Catégories:
f,
fh,
fhh,
inconnu,
religion,
voyage,
amour,
cérébral,
revede,
Masturbation
pénétratio,
init,
mélo,
délire,
initiatiq,
Auteur: Olaf, Source: Revebebe
... s’endormir comme une masse sitôt son plaisir consommé.
ooo000ooo
Soudain, elle apparaît nue dans l’encadrement de la porte. Petite, les cheveux châtains clairs, bronzée de partout, elle est belle et surtout souriante. Nue, sans complexes ni pudeur, elle vient vers moi la main tendue, ses seins frémissant à chaque pas. Avant que j’aie le temps de mieux l’observer, elle m’interpelle, comme si nous nous connaissions de longue date.
— Salut, t’as pas quelque chose à boire ?
— Du lait, du thé, de la bière, du café, qu’est-ce qui te ferait plaisir ?
— Pour le plaisir, c’est mal barré ! Pour la soif, volontiers un verre de lait…
— C’est ton mec ? Vous faites le Chemin ? Vous avez été pris de court par une grosse envie de câlins ?
— Oui, oui, et re-oui. Enfin surtout lui, parce que moi, j’aurais préféré attendre l’étape. Ça me coupe les jambes ces séances de baise en pleine journée, dit-elle en avalant sensuellement une gorgée de lait qui laisse une petite trace mutine sur le bord de sa lèvre supérieure. Mais une fois de plus j’ai cédé, et une fois de plus je suis refaite. Je ne sais vraiment pas pourquoi je continue avec lui…
— Ne te fais pas d’illusion, c’est pas sur le Chemin que tu trouveras mieux. Ils sont plutôt mystiques les marcheurs qui passent par ici, pas du genre à s’extasier du bas-ventre !
— Reste les indigènes, conclut-elle un sourire bizarre au coin des lèvres.
Je fais semblant de ne rien entendre. La situation est déjà assez compliquée sans ...
... qu’elle en rajoute une couche. Surtout qu’elle se met maintenant à faire le tour de la table, probablement pour mieux admirer les ustensiles anciens qui ornent les murs, me laissant tout loisir d’admirer les pointes de ses seins encore dressées de désir, son ventre tout rond, sa jolie toison, puis ses fesses rebondies et ses cuisses musclées dès qu’elle me tourne le dos.
— Tu vis ici tout seul ?, demande-t-elle sans se retourner.
— En pointillé…
— Et ça fait combien de temps que t’as plus remis de point sur le i de clitoris, susurre-t-elle avec un naturel désarmant.
— Disons… deux mois.
— Alors là, je suis désolée, je comprendrais que tu sois frustré. T’aurais pas eu envie de te joindre à nous ?
— C’est que, … c’est pas vraiment mon style. D’ailleurs ça me gêne d’en parler comme ça, à bâtons rompus. C’est votre histoire finalement, ça ne me regarde pas. Même si je t’ai trouvée très belle, à la recherche du plaisir perdu. Vous vous êtes manqués de peu, non ?
— J’aime bien ta manière de voir les choses !
Avant que je n’aie le temps de lui répondre, elle vient s’asseoir sur mes cuisses. Je sens sa chaleur contre ma peau, je vois ses seins à quelques centimètres de ma bouche, il y a son odeur aussi, et le son de sa voix tout près de mon oreille. Je me retiens de poser mes mains sur elle. Si je la touche, je vais perdre pied. Elle sens ma crispation, prend mon visage entre ses mains et m’observe longuement, une lueur très douce au fond des yeux. Soudain, elle pose un léger ...