1. Tôt le matin


    Datte: 19/05/2020, Catégories: fh, amour, pénétratio, extraconj, Auteur: Libertin72, Source: Revebebe

    Ce matin-là, Jean s’est réveillé avant que le réveil ne se manifeste. Il est 5 h, il sort doucement de la couche conjugale après avoir reréglé le réveil pour sonner deux heures plus tard.
    
    Vite ! Une douche très chaude pour finir de dissiper les brumes du sommeil, puis la rapide inspection de son apparence physique dans la glace en s’essuyant. À 40 ans, sans être beau, l’ensemble est plutôt agréable à regarder et Jean s’octroie un clin d’œil. Après avoir enfilé prestement les vêtements préparés la veille, Jean avale une tasse de café debout dans la cuisine et, vite, referme sans bruit la porte de la maison. Ce matin, Jean est pressé… Depuis plusieurs semaines, Jean est pressé tous les matins.
    
    Il fait un froid de canard en cette fin novembre. Jean gratte frénétiquement le pare-brise de sa voiture dont le moteur chauffe au ralenti. Tant pis, pas le temps de dégivrer tout, il va se contenter d’une fenêtre approximativement dégagée. Au jugé, il sort en marche arrière de l’allée et, bien plus vite que ne le lui permet raisonnablement la visibilité, il prend la direction du centre-ville. Ce matin Jean est pressé…
    
    Il gare sa voiture devant une boulangerie et entre acheter des croissants. En franchissant d’un pas vif la centaine de mètres qui le sépare de sa destination, un triste sourire déforme sa bouche, Jean pense à sa femme…
    
    Il revoit la soirée d’hier.
    
    Comme à son habitude, Jean a passé la soirée dans son bureau, connecté sur internet pour des dialogues sans ...
    ... fin avec des inconnues, mais surtout avec Elle…
    
    Dans un flash, il revoit sa femme alanguie devant la TV, sur un fauteuil du salon, quand il est sorti du bureau. Pas besoin de voir l’écran pour savoir ce qu’elle regarde, la bande sonore est constituée de gémissements pour le moins suggestifs. De plus la main de sa femme distend la dentelle d’un string dévoilé par un déshabillé minimaliste qui laisse entrevoir ses formes épanouies.
    
    À l’entrée de Jean, un murmure presque suppliant lui demande de la rejoindre. Aussitôt qu’il est à sa portée, sa femme s’attaque à son pantalon puis au caleçon qui se retrouvent bien vite à ses chevilles. Tout en continuant de maltraiter son pauvre string qui semble bien près de la capitulation, tant les mouvements de sa main sont amples et rapides, sa femme lui gobe le sexe, le lèche, l’aspire tout en lui caressant les testicules de sa main libre. Après quelques minutes d’application, l’érection de Jean semble suffisante à sa femme qui s’interrompt pour se débarrasser de ses dentelles et se mettre à quatre pattes sur le fauteuil en lui enjoignant de la prendre. Malheureusement, la maigre excitation de Jean, encore plus déconcentré par le « oh non ! » désespéré de son épouse, est retombée et il n’a plus qu’un sexe flasque à présenter malgré les coups de poignet qu’il s’administre pour lui redonner un peu de vigueur.
    
    C’est donc de la main qu’il tente, sans grande conviction, de donner du plaisir à cette femme qui se tortille sous ses doigts, ...
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