1. Entretien avec un esprit


    Datte: 16/05/2020, Catégories: forêt, humilié(e), contrainte, Masturbation fist, nopéné, nonéro, fantastiqu, sorcelleri, Auteur: Rain, Source: Revebebe

    ... Tu as toi-même dit tout à l’heure que l’esprit s’amusait avec nous. Qu’il allait chercher à faire en sorte de semer la discorde ! C’est bien ce que tu as dit, Frank ?
    — La photo, Frankie. La photo, la photo, la photo, la photo… caquète Pauline avec cette voix de gamine.
    
    Pauline s’acharne à répéter « La photo » avec cette voix fluette d’enfant que je trouve de plus en plus inquiétante parce que j’y décèle un relent de folie et de haine qui me donnent la chair de poule.
    
    Je reporte mon attention sur Frank. Ses mains forment maintenant des poings. Pauline ne va pas tarder à recevoir une mandale ! Je saisis mon ami par les épaules pour le retenir. Il se tourne vers moi et je discerne dans ses yeux une colère que je n’ai jamais vue. Je sens que c’est moi qui vais prendre une droite, mais l’esprit le coupe dans son élan en reprenant la parole :
    
    — Ton pédé de père. Cette tapette qui s’enfonce un gode dans le cul, vêtu de porte-jarretelles. Elle t’a plu, cette photo que t’as trouvée dans son bureau ? Elle t’aurait pas même un peu fait bander, petit vicelard ? Tu serais pas une tante comme ton père ? Au fait, tu lui as avoué, à Jérôme, qu’il t’arrivait de fantasmer sur lui ? Que tu imaginais que tu suçais sa bite et qu’il giclait sur ton visage de tarlouze. C’est exactement ce que font certains collègues de travail de ton père. Ils lui giclent en pleine gueule, à cette pédale !
    
    Entendre Pauline parler avec une voix de fillette qui débite de telles grossièretés a ...
    ... quelque chose de dérangeant, et un profond malaise s’installe, inexorablement. Frank, que j’ai oublié un bref instant, profite de ce moment d’inattention pour fondre sur Pauline. Son bras s’arme et son poing finit dans la poire de ma copine. J’ai le temps de remarquer, en l’espace d’un clin d’œil, un sourire en coin, à la fois espiègle et malicieux, qui se dessine sur les lèvres de Pauline en même temps qu’elle s’effondre sous la violence du coup, sa boite crânienne heurtant violemment le sol.
    
    Mélanie et moi nous précipitons sur elle. Elle a perdu connaissance ! Mélanie la met en PLS et, en étudiante consciencieuse en médecine, elle l’ausculte. Je lance un regard empli de reproches à mon ami et l’engueule :
    
    — T’ES PAS UN PEU CON ? ÇA VA PAS, DE TAPER UNE FILLE…
    — Chuis désolé, balbutie-t-il. Je voulais pas lui faire de mal, mais l’esprit m’a poussé à bout en racontant toutes ces… conneries sur mon père.
    
    Je note une légère hésitation avant « conneries », accompagnée d’un rosissement des joues.
    
    Frank me ment ! Je ressens néanmoins de la compassion pour mon ami, même si elle s’apparente un peu à de la pitié.
    
    « Le père de Frank serait-il homosexuel ? Pourquoi ne m’en a-t-il jamais parlé ? »
    
    Puis la réponse jaillit dans mon esprit, comme une évidence : parce qu’on ne parle pas de ces choses-là, même à son meilleur ami. Elles appartiennent à la sphère du privé et du tabou. Les vieux secrets de famille qu’on évite d’étaler en place publique…
    
    Frank me tire de mes ...
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