1. Ivresse


    Datte: 06/04/2018, Catégories: fh, amour, Voyeur / Exhib / Nudisme pénétratio, tutu, volupté, Auteur: Chineurs5, Source: Revebebe

    De la neige, même beaucoup de neige. Il y a longtemps que je n’en avais pas vu autant. Hier encore les routes étaient dégagées, mais pendant la nuit les flocons sont arrivés en masse.
    
    À trois heures je me suis levé et j’ai regardé par la fenêtre, il y en avait déjà beaucoup, le petit rosier devant la porte était tout blanc et cette neige tombait toujours très fort.
    
    En revenant me coucher je suis un peu tombé à l’arrêt, comme le fait parfois le chien. La lune arrivait, malgré la tempête, à entrer dans la chambre. Elle était filtrée par les flocons qui passaient devant la fenêtre. Belle pénombre, légère et marquée à la fois. Ni trop ni trop peu, oui, savoureuse lumière. À moins que… à moins que ce soit ton corps qui l’ai rendu si belle.
    
    Tu étais là, tu dormais, le feu dans la cheminée faisait que tu n’avais pas froid, que tu n’étais pas très couverte. Tu dormais et je te regardais.
    
    Juste assis sur le lit je t’ai regardée quelques minutes, chérissant cet instant que tu me donnais sans le savoir, ce plaisir que seule toi peux m’offrir. Oui, il y avait ces courbes, ces montagnes et ces vallées, ces endroits que je commence à bien connaître, ces petits coins tout en courbes, là où je sais que même un léger souffle peut déclencher une tempête aussi vive que celle du dehors.
    
    Je voyais aussi une Céline endormie, une Céline apaisée, une Céline reposée.
    
    Mais surtout, dans cette image il y avait toi et tout ce que tu es pour moi, tout ce que tu me donnes.
    
    Trois ...
    ... aspects de toi qui font mon bonheur et mon plaisir, trois de tes facettes qui font de moi un homme heureux.
    
    Ton corps, ton bien-être, ta façon d’être avec moi.
    
    Après quelques minutes, j’ai eu envie de te toucher, sans vouloir te réveiller. Alors je me suis blotti contre toi, derrière toi, comme je sais que tu aimes. Dans ton sommeil tu as senti ma chaleur, ta main est venue chercher la mienne pour que je couvre un de tes seins. Ton bassin s’est mis à bouger imperceptiblement, comme pour me dire que j’étais le bienvenu, comme pour me remercier d’être là.
    
    Je me suis endormi vite, la pensée comblée de cette image reposante de nous.
    
    Quatorze heures, la matinée s’est écoulée doucement, sans faire de bruit. Nous avons marché un peu dans le froid, juste pour faire quelques courses, peut-être aussi pour le plaisir de nous promener, regarder cette nature toute blanche et écouter cette absence de bruit que j’adore.
    
    Déjeuner préparé à quatre mains, moment fait de frôlements, de discussions, de rires et de chamailleries aimables.
    
    Déjeuner savoureux, le feu dans la cheminée commence à faiblir, la tarte aux pommes mérite quelques boules de glace que je m’applique à former de façon à ce qu’elles soient les plus rondes et régulières possible.
    
    Je tourne la tête, tu ne fais rien, juste me regarder. Je le fais moi-même souvent, même après ces années passées avec toi, je ne me lasse pas du spectacle. Et là, je repense à cette nuit… Tu ne le sais pas, tu ne sais rien de mon ...
«1234...7»