1. Les femmes de Gaïa


    Datte: 13/05/2020, Catégories: fh, ff, inconnu, Oral pénétratio, init, sf, Auteur: LouVilneau, Source: Revebebe

    ... descend doucement. Je connais ça, combien de fois ai-je pu échanger cette caresse avec mes amantes ?
    
    Non, ce n’est pas cela que je veux !
    
    Presque brutalement, je me rassemble, échappant à ses mains et sa bouche, je me retourne et, à genoux sur le lit, je lui lance :
    
    — Viens, Vic, féconde-moi !
    
    J’ai fermé les yeux et j’attends.
    
    Je suis une femelle en rut qui appelle son mâle.
    
    Deux mains m’empoignent les hanches et m’attirent vers le sexe qui vient se poser sur mes lèvres.
    
    Je me découvre lubrifiée, je glisse sur le barreau de chair qui avance lentement. Mes nymphes sont pressées, pétries, puis mon clitoris, je sursaute.
    
    Un instant, je perds le contrôle, une succession de flashes me traversent le cerveau et me font frissonner.
    
    J’ai perdu le contrôle du temps.
    
    Enfin, je suis pénétrée.
    
    Vic est doux, il avance très lentement, je perçois mes chairs qui s’écartent. Dans un éclair, je réalise que ça n’a rien à voir avec un godemiché. Le vide qui était en moi est rempli, je suis maintenant complétée par un membre bien vivant.
    
    Cette plénitude m’envahit, je suis désormais achevée !
    
    Je ne pense plus, je suis portée. Je guette, j’espère cette conclusion qui va venir ensemencer mon ventre.
    
    Moi qui ai toujours connu le plaisir d’être partenaire, je découvre celui d’être objet.
    
    Je ne suis plus que muqueuse.
    
    Et c’est le déferlement, l’orage, la tempête. Je suis emportée, roulée par une vague de fond… Je crois que j’ai hurlé…
    
    Je me réveille ...
    ... dans ses bras, nous sommes allongés côte à côte et il me caresse doucement en me susurrant tout plein de mots que je ne comprends pas mais qui sont doux. Je suis bien, tellement bien…
    
    Je réalise ma chance, mais je sais qu’il en faudra aussi pour les autres…
    
    Alors, égoïstement je vais profiter pleinement de cette nuit.
    
    Je me love contre lui et ronronne de bonheur.
    
    —oooOooo—
    
    Le lendemain mes rencontres ont repris, guidé par Helen j’ai pu discuter avec les unes ou les autres. J’ai ainsi pu continuer à étudier cette société sans homme, qui pourrait apparaître presque idéale dans son fonctionnement quotidien, mais où règne cependant un profond malaise sous-jacent.
    
    L’après-midi, Irène m’a fait visiter la « ferme des hommes ». C’est un grand bâtiment à l’écart de l’agglomération principale entouré d’une haie impénétrable, haute de trois mètres. J’ai pu parler avec les dix-sept hommes et aussi rencontrer le groupe desvestales : une vingtaine de femmes qui se relaient pour rendre la plus confortable possible, la vie des reclus. J’étais vraiment très mal à l’aise, car la prison a beau être dorée, il n’en reste pas moins que c’est une prison. Sans parler de latraite, tous les deux jours, où chacun est masturbé pour fournir le précieux liquide qui permet à la colonie de perdurer.
    
    En discutant avec ces hommes, j’ai compris qu’ils étaient résignés et qu’ils acceptaient leur état. Ils sont parfaitement conscients de l’injustice de la situation, mais comprennent aussi le ...
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