Chiara
Datte: 13/05/2020,
Catégories:
fh,
hplusag,
vacances,
campagne,
Voyeur / Exhib / Nudisme
pénétratio,
nature,
Auteur: Mitchoum, Source: Revebebe
Été 1980
J’ai organisé pour un groupe de jeunes filles du foyer d’accueil dans lequel je travaille un séjour d’été dans la Creuse. Cette année-là, plutôt que de traditionnelles vacances à la mer, j’ai innové en leur proposant de participer à un chantier international de restauration d’un château dans la campagne aux environs de Guéret. Dépaysement complet pour la plupart de ces demoiselles issues de la banlieue marseillaise, déjà en difficulté d’insertion parmi la population de ce gros bourg semi rural où est implanté le foyer géré par une association religieuse.
Je pars donc pour une quinzaine de jours avec une collègue, un fourgon, tout le nécessaire de camping puisque nous camperons sur place. Aucune compétence n’a été exigée par les organisateurs du chantier et tant mieux, seule la bonne volonté est de mise. Nous nous adapterons, il suffit à première vue d’avoir envie de manier le râteau, la pelle ou la brouette. L’objectif est d’aider la Croix Rouge à réhabiliter cette demeure (il s’agit d’une grande demeure, plutôt que d’un château) qu’elle compte utiliser pour établir un accueil de réfugiés asiatiques. J’ai moi-même expérimenté ce type de chantier quelque dix ans plus tôt et c’est en raison du bon souvenir que j’en avais gardé que j’ai imaginé de leur proposer cette formule inhabituelle. J’ai 28 ans et je laisse à la maison ma femme avec deux enfants et enceinte du troisième.
L’endroit où est implanté le chantier se situe dans une boucle de la Creuse ; la ...
... rivière à une centaine de mètres nous offre un superbe plan de baignade pour les temps libres (ce n’est quand même pas le bagne, ce chantier), mais nous octroie aussi son inévitable cortège de moustiques dès que le jour commence à baisser.
L’un des intérêts majeurs de la formule, autant pour les filles que pour ma collègue et moi, c’est que sur le site interviennent aussi une douzaine de jeunes, étudiants français et étrangers, ce qui évite que les tensions ne se focalisent entre elles et nous, et leur offre la possibilité de lier des amitiés avec des gens qu’elles n’auraient jamais dans leur quotidien l’occasion de fréquenter.
Il y a en particulier deux jeunes italiennes, deux jolies brunes dont l’une nommée Chiara ne me laisse pas complètement insensible. De grands yeux noirs au sourire mutin, les seins qui vont librement sous le tee-shirt, les cheveux longs et une paire de fesses très agréables à regarder. Mais je n’envisage pourtant rien qui doive porter atteinte à l’amour que je porte à ma femme. Simplement, nos deux italiennes ne parlent pas franchement le français, et nos échanges se déroulent dans un anglais approximatif et une abondance de gestes et de fous rires, ponctués de contacts de la main, cet indispensable outil de communication.
Toutefois, pour ne pas laisser l’impression que le séjour est une douce villégiature, qu’il me suffise de donner deux exemples. Ainsi, le premier samedi soir, nous partons pour les environs de Guéret pour passer une soirée en ...