Incertitudes hivernales (16)
Datte: 09/05/2020,
Catégories:
Hétéro
Auteur: fantaflo, Source: Xstory
... long baiser, fort et intense. Elle me sourit :
— Je ne sais pas comment je dois vivre ce moment, Florent. Je suis troublée. Je ne pensais pas que notre complicité se prolongerait tout au long de ce week-end...
Nous nous enlaçons.
— Comment puis-je plaire à un homme comme toi, 26 ans, séduisant, sensible, d’une douceur extrême, qui vient de sortir avec le canon de l’université ? Tu sors avec une femme mûre, qui t’apporte sûrement tout ce dont tu rêves... Qu’est-ce que tu peux trouver à une petite grosse de 18 ans ?
— Tais-toi, Maryline ! Je t’interdis de dire ça ! Tu es magnifique...
Nouveau baiser.
— Tu m’as attirée physiquement dès le premier jour, mais ce n’était rien à côté de l’homme que tu es.
— Arrête, Maryline... Je...
L’émotion est très forte et je n’ai pas envie de lâcher Maryline. Je n’ai plus envie de la lâcher. Je n’ai pas envie qu’elle parte. J’ai envie qu’elle reste ici. Toujours.
— Il faut que j’y aille... Tu m’accompagnes à la voiture ?
Je prends les clés et descends au parking souterrain avec la jolie brune. Je dépose son sac sur la banquette arrière. Maryline fait mine de me pousser à l’intérieur de la voiture et de m’y enfermer.
— Au moins, je pourrais te garder juste pour moi !
Nous rions.
Nouveau baiser. Je pose les mains sur les fesses de Maryline.
— Relève ma jupe, c’est la dernière fois, alors profites-en !
— Ici ?
— Il n’y a personne, non ?
Je soulève sa jupe et pelote ses fesses nues. Elle gémit ...
... et murmure :
— Tu as envie de moi ?
— Oui, je te désire comme un fou.
— Tu aimes quand je te suce ?
— J’adore ça.
Elle me sourit et dit :
— Je vais te dire un secret. Regarde, j’ai des frissons rien que de te le dire.
Ses bras se couvrent effectivement de chair de poule.
— Quand tu m’as baisée chez moi, ça a été le moment le plus fabuleux de toute mon existence.
Je l’embrasse.
— J’aimerais que tu restes avec moi, Maryline.
Elle sourit.
— Je suis émue et touchée d’entendre ça, mais il est préférable que je parte.
Maryline monte dans sa voiture. Je lui ouvre le garage. Un dernier baiser quand elle passe devant moi. La voiture disparaît. Je remonte chez moi. Je me sens soudain seul, très seul. Un manque terrible se fait sentir et je me sens bizarre. Je vais aux toilettes et je vomis.
* * *
* Cinq mois plus tard, Santorin (GRE), juillet 2004
Cela n’avait pas été simple comme nous nous y attendions. A Santorin pour les vacances d’été, nous avions loué une maison dont la piscine à débordement offrait une vue fabuleuse sur la mer.
Je reviens dans l’eau avec deux coupes de champagne. Je demande :
— A quoi buvons-nous ?
— A nous, à notre avenir. Au logement que nous allons partager à la rentrée.
— Je me réjouis.
— Je n’osais pas l’imaginer.
Enlacés, nous sirotons nos verres en regardant le soleil rouge se coucher. J’embrasse le belle brune et glisse ma main à son entrejambe. Elle rit :
— C’est fou comme la nudité ...