La Nymphe - Histoires de Sexe

La Nymphe

... la chambre. C’était une pièce oblongue aux murs blancs, sans fenêtres et avec pour toute lumière trois flambeaux. Trois Nymphes-Amazones s’y prélassaient sur des divans en mangeant des grappes de raisin et des mets de gibier cervidé.

L’une, allongée dans le coin gauche de la pièce, avait pour tout vêtement des ouvrages d’orfèvrerie cerclant ses bras huilés qui luisaient sous la lumière irrégulière des flambeaux, au front un diadème d’or incrusté de pierres, et aux pieds des sandales qui enlaçaient ses mollets musculeux, s’achevant d’une part sur un talon de cuir long et pointu et laissant d’autre part pendre, nus, de langoureux orteils dont les ongles étaient vernis d’un rouge sang. Ses seins étaient des pommes libres et généreuses, sa toison pubienne s’étalait, noire, et s’achevait sur un filet de poils qui la reliait, telle une flammèche, au nombril. Bien que ses bras fussent repliés, le Serviteur pouvait apercevoir très distinctement sous chaque aisselle une épaisse touffe de poils humides, luisants, dégoulinants de sueur dans la moiteur suave de la pièce, tandis qu’elle mangeait en riant une grappe de raisin.

Des deux autres, l’une, blonde, trônait sur le divan, ses bras d’un bronze étincelant étendus de chaque côté laissant voir encore davantage deux toisons d’un or pur, de véritables flammes qui captivaient la vue du Serviteur et asséchait sa gorge ; tendant son pied droit aux ongles vernis d’un noir de jais, d’un geste impérieux vers la dernière qui, assise sur ...

... le sol, le léchait avec le lyrisme de la soumission la plus totale. Châtain et pâle, plus mince et beaucoup plus jeune que les deux autres, cette jeune femme qui semblait faire son apprentissage n’en avait pas moins une beauté plus sauvage, qui se remarquait au doux duvet de poils qui recouvrait ses jambes, repliées sur le sol. Les deux Amazones allongées sur les divans avaient, elles, des jambes parfaitement épilées.

— Ce prisonnier sera désormais votre Serviteur. Zaneyia, il prendra ta place et s’occupera de vous trois selon vos désirs.
— Hmm, approche, esclave ! dit la blonde en le montrant d’un doigt sévère avant de replier le bras derrière sa nuque dans un geste qui offrait plus que jamais son aisselle, véritable soleil d’or scintillant en ce qu’elle reflétait l’or des lampes à huile qui éclairaient la salle.

Lorsque le Serviteur vint se placer devant elle, l’Amazone, d’un vif mouvement, vint prendre ses bourses en lui ordonnant de s’agenouiller. Il s’exécuta et celle-ci passa aussitôt sa main entre ses jambes pour faire pénétrer son index au long ongle noir dans l’orifice anal du Serviteur. Il tressaillit.

Trois heures durant, le Serviteur lécha – corvée agréable s’il en fût – les moindres recoins des pieds des Amazones : plante, interstices, suçant les gros orteils avec vigueur ; quant aux aisselles des trois guerrières, il les nettoyait tout autant de sa langue, buvant le nectar de sueur qui en coulait à intervalles réguliers à cause de l’étouffante chaleur ...