1. Un homme heureux


    Datte: 03/05/2020, Catégories: 69, pénétratio, fsodo, Auteur: Bertrand D, Source: Revebebe

    ... pouvait donc patienter. Elle pousse un petit cri, reste immobile quelques secondes puis s’écroule sur l’épaule de son amant.
    
    — Cette fois-ci, j’ai eu du plaisir.
    — Tu verras, bébé, ce sera encore meilleur la prochaine fois.
    
    Blottis l’un contre l’autre, ils se sont endormis.
    
    Le matin, Laurent s’est levé le premier, a préparé le café. Un peu de bruit dans la chambre, elle se réveille.
    
    — Bonjour bébé, bien dormi ?
    — Comme un loir !
    — Viens déjeuner, tout est prêt.
    — Merci de ta gentillesse, tu es un ange. Je peux téléphoner ?
    — Naturellement, je vais me doucher.
    
    La douche le délasse agréablement. L’eau tiède coule sur son corps fatigué par la journée et surtout la nuit.
    
    — Je m’en vais, entend-il à travers la porte, on m’attend en bas, merci encore.
    — Attend bébé, j’arrive.
    
    Le temps qu’il se sèche, enfile un peignoir, elle est déjà en bas de l’escalier. Il bondit vers la fenêtre. Devant la porte une voiture stationne. La portière claque, le véhicule démarre.
    
    Oh, merde, je ne sais ni son nom, ni son adresse, comment la retrouver ? Je demanderai ses coordonnées à Alice. Mais je suis content d’avoir réussi son dépucelage, elle en gardera un bon souvenir.
    
    Il n’a pu contacter Alice qu’après son retour de voyage de noces, quinze jours plus tard. Ne voulant pas lui révéler ce qui s’était passé, il lui demande qui était cette jeune fille.
    
    — Je ne vois pas de qui tu veux parler, nous étions tellement nombreux ! Je croyais que tu étais parti avec ...
    ... Nathalie.
    — Non, elle a trouvé un autre cavalier. Remarque elle est venue se faire pardonner quelques jours après.
    — Il y avait tellement d’invités que je ne vois pas qui c’est.
    
    C’est foutu, je ne la retrouverai pas. Par contre, elle connaît mon adresse. Si elle ne me contacte pas, c’est qu’elle ne me veut plus. Autant faire son deuil.
    
    Laurent a reçu un coup de fil de Jean. Depuis plusieurs mois, en allant leur rendre visite, il s’est aperçu qu’Aline prenait de l’embonpoint. Il les a gentiment taquiné.
    
    Et ce soir
    
    — Laurent, j’ai une formidable nouvelle à t’annoncer, je suis papa d’une merveilleuse Léna.
    — Ça y est ? Aline a accouché ? Comment vont tes femmes ?
    — La mère et la fille se portent à merveille.
    — Dis moi où elles sont, je passe les voir dès demain.
    
    Il prend les coordonnées de la clinique.
    
    C’est avec un merveilleux bouquet et une boite de chocolat qu’il se présente à la maternité. À l’accueil on le renseigne.
    
    Dès qu’il a frappé à la porte, elle s’est ouverte. Dans le lit, la maman allaite le bébé. Il s’avance pour les embrasser, félicite son amie. Il se redresse et se retourne pour savoir qui lui a ouvert. Une femme, bébé, le regarde en souriant.
    
    — Comment se fait-il qu’elle soit là, demande-t-il à Aline. Je croyais que tu ne savais pas qui c’était ?
    
    Toutes deux éclatent de rire.
    
    — Laurent, je te présente ma sœur, Annie.
    — Ta sœur ? Nous nous sommes retrouvés ensemble quand Nathalie m’a lâché. Nous avons beaucoup dansé.
    — Et baisé. ...