1. Le peintre et sa muse (2)


    Datte: 01/05/2020, Catégories: Hétéro Auteur: lerelieur, Source: Xstory

    L’ACCROCHAGE
    
    C’est en début d’après-midi que je sonne.
    
    Il fait tellement bon en ce milieu de printemps et par cette belle journée, je me suis permis de porter une tenue légère, un pantalon de lin et par-dessus une chemise ethnique en soie de chine bleue indigo, ma couleur préférée.
    
    Je suis passé chez mon barbier pour faire égaliser ma barbe que j’ai parfumée avec une huile cuir ambrée, cela devrait s’accorder avec le 5 de Chanel et c’est peut-être le seul vêtement que porte mon acquéreuse, tout comme Marilyne ; j’espère bien le découvrir un jour.
    
    Je suis devant la porte d’entrée d’une belle maison située sur un grand terrain qui se compose de zones enherbées qui sont plantées d’arbres.
    
    Accolée au bâtiment, dans le prolongement d’une terrasse, il y a aussi une piscine.
    
    La propriété est au bout d’une rue, c’est la dernière maison, avant la forêt.
    
    J’ai sous mon bras, emballé dans un papier kraft comme il est de coutume et entouré d’une ficelle de chanvre, le tableau qui m’a été acheté et que j’ai promis de livrer.
    
    La porte s’ouvre. Elle est devant moi, la belle acheteuse de la veille.
    
    Souriante, rougissant un peu, toujours aussi séduisante avec son 1m64 et ses 60 kilos. Elle porte une jupe courte et un débardeur d’été à bretelles. Un top très décolleté.
    
    — Je suis à l’heure, comme promis.
    
    — Oui, c’est bien, entrez donc.
    
    J’entre dans le couloir, une porte et nous voici dans le séjour qui se compose de deux parties, salon et salle à manger. Elle ...
    ... m’invite à m’asseoir et s’assied face à moi. Je vois maintenant aussi ses jambes nues, des mollets bien galbés, et comme hier elle porte des escarpins.
    
    — Bernard, viens, notre artiste est là.
    
    — Oui Annie, j’arrive.
    
    « Flûte, elle n’est pas seule. Enfin, il faut faire avec. » me dis-je. Enfin, je sais qu’elle se prénomme Annie et lui Bernard.
    
    Ce dernier arrive, il est en pantalon et une chemise ouverte sur la poitrine. On se salue, il s’assied aussi face à elle. On engage la conversation que j’ai bien du mal à suivre correctement car je n’ai d’yeux que pour les genoux d’Annie qui est assise devant nous dans un fauteuil bas, ce qui relève un peu sa jupe et qui d’un seul coup me paraît bien courte. Comme toutes les femmes, elle a replié ses jambes l’une contre l’autre inclinées sur le côté ; je peux donc voir la naissance d’une cuisse, il ne m’en faut guère plus pour imaginer le reste. Ses cuisses me semblent bien fermes.
    
    Bernard me fait la conversation, me parle de lui, de ses activités, etc. Je tente d’y couper court en m’adressant à Annie :
    
    — C’est la vue de Collioure qui vous a plu ? Peut-être y avez-vous une résidence secondaire ? Pour ma part, j’ai des amis qui résident pas très loin, à Banyuls. Je leur rends visite régulièrement, j’en profite pour peindre quelques aquarelles, la lumière y est tellement belle...
    
    — Oui, nous avons en ville un petit appartement avec vue sur la place principale. Peut-être un jour on se retrouvera là-bas. Merci de vous être ...
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