Police polissonne (8) - Histoires de Sexe

Police polissonne (8)

... la police, réussissez votre entraînement et vous ferez définitivement partie de la BS aux côtés de l’inspecteur Morard.

On frappe à la porte du bureau.

Le président lance un « Entrez ! » puissant, la porte s’ouvre et les quatre hommes entrent ; le président prend la parole :

— Bien où en êtes-vous ? Tout est-il validé ?

— Oui, M. le Président, répond le JAP. La mise en scène est réglée et nous avons constaté cette histoire de fumées polluantes que produisent les cargos et les ferries. M. l’inspecteur Morard à parfaitement raison, c’est intolérable ! Il faut prendre des mesures à ce sujet, nommer une commission d’enquête, imposer des taxes, faire payer les pollueurs !

— Bien, nous verrons cela au retour et nous prendrons les mesures qui s’imposent, soyons fermes ! Donc si tout est réglé pour vous, ça l’est pour moi également.

— M. le Président, avez-vous vu pour le changement de nom de Mademoiselle ?

— Non, mais est-ce bien nécessaire, M. le Ministre ?

— C’est mieux, habituellement nous donnons (par sécurité) un pseudo à nos agents, mais ici elle voudrait changer de nom et prendre celui de la mère ; elle vous a expliqué ?

— Oui, je connais son histoire ; elle est bien triste d’ailleurs ! J’ai validé à l’instant et officiellement son intégration à la BS, cette jeune femme a du cran ; elle m’a fait grande impression. M. le Ministre vous allez vous occuper personnellement de lui faire faire ses nouveaux papiers, il les faut d’ici à une semaine. Et tant ...

... que vous y serez, vous ferez rouvrir l’enquête sur cette histoire de meurtre. Je compte sur vous, M. le Ministre !

— Bien, M. le Président.

— Parfait, si nous avons terminé, je ne vous retiens pas plus longtemps.

Katia fait une respectueuse révérence accompagnée d’un :

— Merci M. le Président.

— Au revoir Mademoiselle Katia, ce fut un réel plaisir de vous rencontrer ; et nous nous révérons très bientôt, conclut-il en tapotant sur sa veste.

Après les salutations d’usage, l’inspecteur et Katia repartent vers le commissariat où loge la nouvelle recrue, elle est d’un calme olympien, elle regarde par la vitre les gens défiler, les rues, les feux ; mais son esprit est ailleurs. La main de l’inspecteur se pose sur sa cuisse, la serre un peu et demande :

— Alors Katia, comment te sens-tu, et cet entretien avec le président ; raconte ?

— Oh tu sais, il n’y a pas grand-chose à dire ; juste qu’il m’a écouté, m’a posé des questions et puis voilà.

— Mais comment se fait-il qu’il demande la réouverture de l’enquête concernant ton arrestation ?

— Je lui ai raconté la même chose que ce matin avec Anne et il a lu ma déposition.

— Et c’est tout ?

Elle se tourne légèrement vers lui et montre des oreilles légèrement rouges ; elle dit d’une voix faussement honnête :

— Bah, non, qu’est que tu crois ?

— Mouais… ! Mais bon, ce sont tes affaires…

— Au fait, tu dors avec moi ce soir pour fêter cette belle journée… et mon admission ?

— Je ne crois pas car ...