Police polissonne (8) - Histoires de Sexe

Police polissonne (8)

... pense à ce qu’il lui arrive, elle se sent bien avec ces gens. Au-delà des parties de culs dont elle raffole, il y a cette ambiance joyeuse et conviviale, cette bonne humeur ; qui lui réchauffent le cœur et la conforte dans sa décision. Mais ce qui la rend encore plus heureuse, c’est que Marc l’ait appelée Sonia, son futur prénom ; celui de sa mère. Tout en dégustant son plat, qu’elle trouve délicieux, son regard part au loin, elle n’entend plus ; elle est déjà au centre d’entraînement, elle se bagarre, passe les épreuves devient forte…

— Katia, il faut y aller… Tu rêves ou quoi ? dit l’inspecteur en la secouant.

— Non non, je suis là ; j’étais juste en train de… d’essayer de réaliser ce qu’il m’arrive.

— Je vois ça, bien nous allons repasser à la chambre pour que tu puisses te préparer, te doucher et… bon je ne te fais pas un dessin. N’oublie pas que tu vas rencontrer le président de la République M… et le Ministre de l’intérieure M…

— Katia, au revoir ! Si tu as besoin de quelque chose tu n’hésites pas à me contacter, dit Anne.

Après les salutations au caractère convivial, tout le monde se fait la bise ; Marc entraîne Katia vers la voiture. Il démarre et roule vers le commissariat où se trouve la chambre spéciale qui ressemble d’ailleurs plus à un studio, le trajet est court et grâce aux deux tons, rapide. À peine arrivée dans l’appartement, elle est déjà nue et file sous la douche, puis pour s’habiller, elle jette son dévolu sur une robe portefeuille rouge, ...

... courte, à fines bretelles et parsemée de petits pois blancs. Sa petite poitrine n’a pas besoin de soutien-gorge sous le décolleté profond entouré d’un volant du même tissu que la robe, puis elle choisit un string blanc en dentelles, et pour terminer ses éternelles baskets blanches. Fin prête, elle descend dans le hall et plantée en plein milieu, elle attend patiemment que Marc, qui avait profité de ce moment pour aller voir son équipe, arrive. En la voyant, il lui souffle un :

— Jolie la tenue, tu es parfaite ; alors on y va.

— J’ai le trac.

— On n’a pas le temps !…

L’inspecteur la prend par la main, un léger mistral soulève sa robe et dévoile un bout de fesse. Une pointe d’excitation lui pique le ventre, instinctivement elle se retourne pour si ? Mais personne n’a vu ; elle est déçue. La portière de la Mégane s’ouvre, elle pose ses fesses nues sur le cuir brûlant du siège : « Waouh… putain, c’est chaud ! » Elle s’empresse de glisser le bas de sa robe entre son postérieur et son agresseur. Marc démarre. Quinze minutes et pas une de plus, toutes sirènes hurlantes suffisent pour rejoindre le parking de la préfecture des Bouches du Rhône. Un rapide passage à l’accueil pour s’annoncer au flic en faction, et c’est le passage dans l’immense hall d’entrée au plafond vertigineux et l’escalade de l’escalier à double volée aux marches recouvertes d’un tapis de feutrine rouge. Le garde les conduits directement au premier étage et frappe à la haute double porte du magistral ...