1. Police polissonne (8)


    Datte: 01/05/2020, Catégories: Hétéro Auteur: Pikatchu, Source: Xstory

    Le quatuor se dirige vers le restaurant du site de la police scientifique, puis passe à la rampe du self-service.
    
    — Servez-vous, je vous offre le repas, annonce le toubib.
    
    — Profitons-en, le toubib est sous son bon jour, dit Anne en riant.
    
    Dans la salle de restaurant, Katia découvre toute une horde de policiers et policières en tenue, ainsi qu’un grand nombre de personnes en civil. Leur seul point commun est qu’ils portent tous un badge. Accroché à leur vêtement par une pince, de la taille d’une carte d’identité barrée bleu blanc rouge avec : leur photo, leur nom avec d’autres inscriptions. Katia s’imagine que cette carte doit servir à un tas de chose comme : passer les portes, payer leur repas et qu’un jour elle en portera un. Fière comme une reine, elle bombe le torse. Elle est impressionnée de voir autant de policiers, mais ce qui la frappe ce climat de sympathie et de bonne humeur qui règne en ces lieux. D’ailleurs un policier en tenue s’approche de la table où ils se sont installés avec le plateau-repas.
    
    Katia, assise sur sa chaise, regarde avec une certaine curiosité l’homme. Elle se sent toute petite face à ce géant si grand et si large qu’elle le compare à Hulk, mais en moins féroce. En toisant Marc, il présente une main énorme et s’exclame joyeusement :
    
    — Oh ! Salut Marc, qu’est-ce que tu fais ici ? Le commissaire t’a foutu à la porte ? Alors toubib, toujours au boulot ? Salut Anne tu vas bien ? Mademoiselle ?
    
    — Je te présente Sonia, une nouvelle ...
    ... recrue.
    
    L’homme tend la main à Katia, elle lui présente la sienne qui disparaît instantanément dans la presse qui lui broie les doigts. Katia crispée par la douleur émet un timide :
    
    — Bonjour…
    
    — Eh François ! Tu n’es pas obligé de lui broyer la main avant même qu’elle commence à travailler !
    
    — Oh, pardon mademoiselle… j’espère que vous n’allez pas faire équipe avec ce coureur de jupons. Un conseil, mettez des culottes blindées car avec lui… Allez, salut !
    
    L’homme s’éloigne. Katia et Marc échangent un regard complice et pouffent de rire :
    
    — Marc, pourquoi tu m’as appelé Sonia ?
    
    — Il n’a pas à connaître ton vrai nom, je t’expliquerai plus tard.
    
    — Alors, il paraît que Monsieur Marc est un coureur de jupons ? Belle mentalité, dit Katia en riant.
    
    — Mais moi, j’ai une réputation à tenir ma belle.
    
    — Oui, je constate qu’on s’amuse bien dans la police !
    
    — Pas que… tu vas très rapidement t’apercevoir que si nous n’avons pas quelque chose pour décompresser, eh bien un jour tu pètes les plombs ; tu verras.
    
    — Et tu en es à la combien de fille ?!« Tu en es à la combien de fille » ce n’est pas très français ça, ma belle ! Et je ne répondrai pas à cette question, c’est secret.
    
    — Ah, oui ! Eh bien moi je connais un bon moyen pour te faire parler, pas vrai Anne ?
    
    — Chut… C’est ton arme secrète, ne la dévoile jamais, dit Anne.
    
    — Ah mais, tu ne peux pas la fermer, rouspète Marc.
    
    La plaisanterie se termine dans un rire général. Tout en mangeant, Katia ...
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