Thèse à la grecque. L'étudiante et le pêcheur. (2)
Datte: 27/04/2020,
Catégories:
Erotique,
Auteur: bobby29, Source: Xstory
... cette île. Face à cette crique paradisiaque. Le vent me caresse. Il est 6h30. Le soleil s’élève doucement.
Je descends.
Je connais cette falaise, maintenant. Je me souviens des prises. Mes pieds n’hésitent presque plus. Je m’accroche, écarte les jambes, les bras, j’ose me détacher de plus en plus de la paroi pour accrocher la prise suivante. Comme Adonis... Il n’est pas là. Viendra-t-il ? J’ai l’impression qu’il vient tous les matins relever sa pêche du jour, et parfois même l’après-midi pour plonger, comme l’autre jour...
J’atterris sur le rocher. J’ai tellement envie de me baigner... Je me déshabille. Cette fois j’ai bien un maillot... Je m’élance et plonge. Je nage sous l’eau. Je vois les oursins, les éponges, les algues rouges, des coquillages... Je remonte à la surface, à quelques mètres de la petite plage de marbre. Je reste dans l’eau. Je barbote, je nage un peu... Mais la sensation, celle d’hier, cette liberté, cette communion avec la mer... Ce n’est pas la même chose. C’est tellement différent ! J’ai besoin de cet abandon, cette insouciance...
Je m’approche du rocher. Je dégrafe mon soutien-gorge et le jette sur la plateforme. Je fais glisser mon slip le long de mes jambes. Il rejoint mon haut sur le rocher blanc. Je suis nue, à nouveau. Totalement. Je m’allonge. Je nage doucement sur le dos, battant des pieds. Je m’éloigne lentement vers le large. Je flotte au milieu de la crique, yeux fermés, abandonnée au soleil, au vent, à la mer... De temps en ...
... temps je plonge. Je sens la caresse du soleil sur mes fesses et mes jambes, lorsque je culbute et m’enfonce vers les profondeurs. Je traîne, je paresse. Je ne veux plus sortir. Je ne pense à rien. Sereine. Juste le bonheur d’être là, nue, abandonnée.
Enfin, je me rapproche du fond de la crique et me hisse sur la plateforme. Je m’allonge. Le soleil sur mes fesses, mes jambes, mon dos. Je suis détendue, prise d’une heureuse fatigue après cette nage. Je ferme les yeux. J’ai le dos tourné à la mer. Adonis est-il déjà là ? Je ne l’ai pas vu, quand je nageais... S’il arrive maintenant... Je m’en fous ! Après tout, qu’il me voie ! Il sera le seul. Ce sera notre secret. Il m’a sûrement déjà vue hier... Je n’ose pas me retourner vers le rocher. Mon derrière épanoui, qu’il le voie, qu’il le regarde ! Lui plaît-il ? Il est là, je le sens. C’est sûr. C’est son heure. Je sens son regard sur mon corps. Je m’en fiche. Je le lui offre. Je veux qu’il me mate ! Je veux qu’il me trouve belle, attirante... Je lui offre mon cul. Mon cul qui plaît tant à Michel, à Vincent avant lui, à Sofiane, à Denis, à tous ces regards qui le frôlent constamment à Paris. Il me regarde. Je l’entends relever ses filets. Il voit mes fesses, mon dos, mes jambes... légèrement écartées. Peut-il voir mon sexe, de là-bas ? Ma toison noire taillée, qui remonte entre mes collines blanches, sur ce rocher de marbre... Cette tâche, dans tant de blancheur ! Il la voit, c’est sûr. J’écarte un peu plus les cuisses, relève ...