Fin de soirée au Sauna - Histoires de Sexe

Fin de soirée au Sauna

... Oui, elle commence à me prendre le chou. Elle se prend pour… Bon, il faut que je me calme… Je ne vais pas me gâcher une partie de cette soirée à cause de ce boudin !
— Bien parlé, mon capitaine ! Et pour te calmer tu comptes faire comment ?
— Je connais une bonne méthode pour se détendre et oublier ses petits problèmes.
— Tu sais bien, quand je suis dans la baignoire, rien qu’à l’idée de ce qui pourrait se passer dans la soirée, cela me fait frissonner, et seule une petite masturbation peut me faire oublier mes tracas. Rien qu’une toute petite masturbation. Si tu veux profiter du spectacle, moi, j’aime bien que tu me regardes et ça augmente mon plaisir… Regarde-moi mon chéri.
— Bon, d’accord, mais pour te faire plaisir, rien que pour te faire plaisir à toi. Moi, tu le sais bien, cela me laisse de marbre… ou plutôt de glace, ça fond avec la température de ton petit abricot en chaleur et je me mets rapidement à bander comme un cerf.
— Regarde-moi, là entre les jambes, pénètre-moi de ton regard… Ça me fait fondre.
— Doucement, ma belle, ou bien tu n’arriveras jamais à la fin de soirée. Malgré toutes tes capacités à jouir, il faut, bien sûr, préparer ta petite chatte mais aussi l’épargner d’excès d’avant-match.
— Tu as raison, mon cœur, car avec ces petits coquins, la soirée va risquer de se terminer de bonne heure demain matin. Mais, je finis ce que j’ai commencé. Après, je suis sérieuse, promis.

Dix-huit heures trente, je sors de la salle de bain. Briqué, neuf ...

... comme un sou, rasé de très près. Je laisse la place à M qui, en string et soutien-gorge, en a bien pour une demi-heure à parfaire son maquillage.

— J’ai sorti tes affaires, elles sont sur le lit… Je pense que ça ira… Tu devrais faire pâlir de jalousie tous les dieux de Limoges.

Sur le lit, bien rangés, un pantalon blanc en toile de coton, une chemise cintrée noire, en soie, des socquettes noires. Heureusement que nous sommes au mois de juin et que la soirée est annoncée « très chaude », sinon, je risquerais la pneumonie.

M adore jouer blanc et noir pour faire ressortir mes cheveux poivre et sel, longs, noués en catogan. À trente ans, j’étais déjà grisonnant. Les femmes avaient l’air d’apprécier.

M a les cheveux courts et noirs comme du jais. En haut, un chemisier de soie blanche. Un décolleté savamment étudié afin d’offrir une promesse plutôt qu’un don. Elle est habillée d’une robe noire longue.

Cette robe qui me fait devenir fou à chaque fois qu’elle la porte. Fendue devant, derrière et de chaque côté. Le moindre mouvement, le moindre souffle d’air deviennent des alliés qui nous découvrent, c’est selon, toute une jambe jusqu’à la hanche ou jusqu’à l’entrecuisse. Vision divine qui enchante tout un chacun masculin qui porte, là, son regard au bon moment.

M affectionne que nous soyons habillés en « jour et nuit ». C’est son expression. Le blanc et le noir sont ses couleurs préférées. Elle le haut blanc, moi le bas blanc. Elle le bas noir, moi le haut noir. La ...