Fin de soirée au Sauna - Histoires de Sexe

Fin de soirée au Sauna

... rattraperons ce soir, un menu à rallonge nous attend tous les quatre.

À regret, la bite raide, je range mon envie dans son tiroir. J’aurais bien voulu un autre tiroir, plus doux, plus humide et plus chaud. Partie remise à plus tard, maintenant il est question de boulot. J’ai une bonne trentaine de factures à saisir avant de partir en livraisons. Sans compter, je l’espère, des commandes qui vont venir au téléphone. Cependant, à plusieurs moments de la journée, je me suis demandé ce que nos deux petites dépravées de femmes nous avaient concocté pour ce soir et la nuit à venir. J’appelle Jean-Louis… Lui non plus n’a aucune information… Véro a, elle aussi, gardé le secret. La surprise n’en sera que plus agréable. Comme un gamin lors de son premier rendez-vous, je me sens tout fébrile, pressé d’arriver à l’heure H.

La journée de boulot se termine. Je laisse à Jacqueline, ma secrétaire, quelques écritures comptables à enregistrer et je me sauve, il n’est que dix-sept heures. Jacqueline me regarde, un sourire « entendu » sur les lèvres. Elle me connaît bien, Jacqueline, avant de me mettre en couple avec M nous avons vécu une aventure, ma secrétaire et moi, ensemble pendant quelques mois. Et je peux vous dire que les moments libertins, elle aime bien, Jacqueline. Mais peut-être en reparlerons-nous un autre jour. Nous avons des souvenirs communs à croquer. Elle n’a jamais été jalouse et ne m’en a jamais voulu de l’avoir laissée pour M Je crois même qu’elle aurait un petit ...

... faible pour ma femme. Jacqueline est une femme bi active, très active… Enfin, plus tard, je vous raconterai certaines choses que nous avons faites ensemble Jacqueline et moi. Laissant donc ma secrétaire à son imagination en lui retournant son sourire, je saute dans ma « Cougar » et démarre en trombe pour rentrer à l’appartement.

Cette fois-ci, comme je n’ai pas de temps à perdre, je fais attention à ne pas me laisser avoir par monsieur Mistic et son frère Tocar. Je les ai eus… Je referme la porte sans encombre derrière moi, leur fais un gros câlin à chacun. Pendant que l’un est dans mes bras, l’autre se frotte dans mes jambes. Ils ronronnent tout les deux comme des avions. Je passe dans la cuisine, j’ouvre le placard et en ressors le sachet de croquettes. Je remplis leurs deux écuelles, mets de l’eau dans leur bol. Mes bébés sont soignés. M s’en occupe très bien, de « mes » bébés mais il faut quand même que je les dorlote.

— Salut, ma biche. Je parie que tu es dans la salle de bain. Ta journée s’est bien passée ? Tu as…
— Eh, je peux en placer une ? Oui, je suis dans la baignoire… Ma journée aurait pu mieux se dérouler. Cette connasse d’Anne, tu sais, l’assistante sociale, elle m’en a encore fait une, elle refuse de s’occuper d’un dossier R. S. A. Enfin c’est pas grave, je réglerai cela lundi. Pour le week-end, je vais pas me prendre la tête.
— Oh ! tu es vraiment agacée, ma chérie, lorsque tu n’utilises pas la négation c’est un signe d’énervement au plus haut point.
— ...