Anus horripilis
Datte: 23/04/2020,
Catégories:
fh,
ff,
ffh,
couplus,
inconnu,
fépilée,
cinéma,
boitenuit,
avion,
amour,
jalousie,
Voyeur / Exhib / Nudisme
noculotte,
Oral
préservati,
pénétratio,
champagne,
confession,
Humour
Auteur: Radagast, Source: Revebebe
... XXème siècle. Je lui mignardais le minouchon. Ma langue faisait vibrer son petit diamant. Mon nez caressait sa nouvelle petite toison. Adossée à la corbeille, elle poussait de petits cris, de plus en plus aigus. Son corps vibrait tel une harpe. Elle tendait son ventre vers mes lèvres. Pour finir par exploser en un grand : « Je vole ! » et déverser un geyser de plaisir dans ma bouche. L’aéronaute suivait l’évolution de son état. Pris par le suspense, il accompagna l’orgasme de ma femme en tirant longuement sur la manette des gaz et nous grimpâmes de deux cents mètres en quelques secondes.
— Je suis allée dire bonjour aux anges ! expliqua pudiquement Alexandra au pauvre homme interloqué.
Enfin, pauvre… Il s’était bien rincé l’œil.
Nous n’étions pas à franchement parler exhibitionnistes. Nous pimentions. Nous étions redevenus les deux jeunes amoureux que nous n’aurions jamais dû cesser d’être. Fous, idiots, heureux. Ce club nous avait ouvert les yeux.
Je m’étais trouvé une maîtresse : Alexandra. Je lui faisais une cour effrénée. Elle s’était trouvé un amant : moi. Nous n’avions qu’un but : faire de chaque nouvelle journée le premier jour.
Elle prit sous son aile la petite Marie. L’une cherchait une secrétaire, l’autre un travail. Une amitié s’installa entre les deux jeunes femmes. Sans aucune arrière-pensée. Alexandra m’avoua avoir réalisé un vieux fantasme, mais que j’étais son seul et unique amour. Et elle préférait quand même les hommes.
Alors que l’été ...
... tirait à sa fin, les journées était encore chaudes et ensoleillées, sans les inconvénients des touristes. Ma période préférée. Un dimanche après-midi, nous assistâmes à un phénomène extraordinaire. Marie travaillait chez nous sur un dossier urgent avec mon épouse. Nous étions installés dans le jardin. Je flemmardais dans un transat, une bière à la main, tandis que les deux femmes bossaient.
Arriva alors Petit Troll. Le plus jeune de mes beaux-frères, le plus maigrichon aussi. 2,05 mètres pour 110 kilos. Martin était venu me voir pour je ne sais plus quelle raison. Quand il arriva sur la terrasse et vit la petite Marie, il lâcha tout ce qu’il avait dans les mains. Sa voix s’éteignit, ses yeux s’écarquillèrent, sa mâchoire tomba. De son côté, Marie était dans le même état. Ils ne bougeaient pas plus l’un que l’autre. Maintenant que je me remémore cette scène, je ne suis pas sûr qu’ils respiraient encore. Quelqu’un avait appuyé sur « pause ». Nous étions en arrêt sur image.
Alexandra et moi les regardions tels des naturalistes observant des spécimens intéressants. Nous avions nous-mêmes été les bienheureuses victimes d’un coup de foudre il y a de cela dix ans. Nous pouvions en observer un, sous nos yeux. Le coup de foudre entre un géant sympathique et une puce blonde d’à peine un mètre cinquante-cinq.
Il est fatigant de vivre avec trois beaux-frères de plus de deux mètres. Non qu’ils soient agressifs, au contraire. Mais avec eux tout prend des proportions titanesques. Si ...