La fille de Bonn - Histoires de Sexe

La fille de Bonn

... tout ce qu’il désire, de ne pas être à la hauteur.
— Mais là, tu n’es pas en compétition avec Gérard…
— Je le sais. C’est pour cela que je ne ferai rien pour vous éloigner, toi et Gérard. Je suis une femme et je ne pourrai jamais te donner ce que peut te procurer un homme. J’ai compris que ma peur de te voir partir ne pourra pas exister avec lui. Tu ne me laisseras pas pour partir avec lui. La jalousie est parfois incontrôlable lorsqu’on ferme les yeux et qu’on voit la personne aimée avec quelqu’un d’autre qui lui offre ce qu’on pourrait lui donner. Avec Gérard, cela te permet d’envisager des caresses et des pratiques que je ne saurais te donner. Cela tombe bien.
— Je te remercie de le prendre ainsi, ma chérie.
— Tu sais, il y a certaines pratiques que vous pouvez avoir entre mecs et qui me dérangeraient d’avoir avec toi. Je ne pense pas pouvoir y prendre du plaisir, comme la sodomie ou certaines autres caresses anales. Avec ton amant, tu pourras tout à loisir satisfaire ton anus et t’amuser dans le sien en épargnant le mien.
— Naturellement, je ne ferai jamais rien qui pourrait te rebuter ; à plus forte raison si Gérard peut me satisfaire en la matière.

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Alexandra venait tous les week-ends et, les beaux jours apparaissant, nous avons installé notre piscine hors-sol, prévoyant des baignades et des bains de soleil. Gérard et moi nous étions mis en maillot, et lorsqu’Alexandra s’approcha de la piscine, elle avait noué autour de la taille un ...

... léger paréo translucide, mais avait la poitrine nue.

— Je croyais, nous dit-elle en nous regardant droit dans les yeux, que vous étiez naturistes. Enfin, c’est ce que m’a dit Marc.
— Alexandra, lui dis-je, comme tu n’as encore jamais fait de naturisme en dehors des centres comme celui où nous sommes allés, je me suis dit que tu souhaiterais peut-être que nous ne soyons pas nus.
— J’espérais bien commencer ici le naturisme en extérieur. Quant à tes craintes d’érection, j’en ai vues d’autres, je t’assure… Cependant, si vous y voyez un inconvénient, je remonte mettre un maillot.
— Non, non, répondis-je, il n’y a aucun problème.

J’ôtai sans hésiter mon slip de bain alors qu’elle-même dénouait son paréo sous lequel elle était totalement nue, sa petite chatte formant un triangle sombre au bas de son ventre. Gérard nous imita. Il dit tout de même :

— Je ne voudrais pas, articula-t-il, paraître inconvenant, mais…
— Tu bandes ? dit-elle sans aucune gêne ni timidité et jetant un coup d’œil sur la verge déjà bien gonflée de mon copain. J’en ai vues d’autres, tu sais ; je ne suis pas née de la dernière couvée, et dans les centres que j’ai fréquentés, j’ai vu plus d’un phallus tendu sans que cela me choque. C’est une chose bien naturelle, qu’un homme bande. Et puis ça te passera.

Je trouvais Alexandra resplendissante dans cette nudité saine et sans fausse pudeur. Gérard avait du mal à dissimuler son trouble qui fit sourire Alexandra qui ne détourna pas le regard. J’étais un ...