La fille de Bonn
Datte: 22/04/2020,
Catégories:
fh,
hh,
hbi,
couple,
piscine,
sauna,
massage,
Auteur: Caval, Source: Revebebe
... homo ? Si tu préfères les hommes, je ne comprends pas ce que tu fais avec des nanas.
— C’est que je suis bi, tout comme Gérard. Nous aimons autant faire l’amour avec des filles qu’avec des mecs… encore que ce n’est pas exactement cela. Nous aimons autant faire l’amour entre nous, entre Gérard et moi, qu’avec des filles. Entre lui et moi, il y a un réel attachement et il n’y a aucun autre homme qui vient se joindre à notre couple.
— Alors là non plus, je ne saisis pas. Tu me dis que ton copain est bi, comme toi ; or il n’a pas eu à mon égard de gestes ou de regards de convoitise. Je suis la seule fille avec deux mecs. Je me demande comment cela se fait que nous ne nous retrouvions pas à trois dans ce lit… Chose d’ailleurs que je ne recherche pas et que je ne désire pas particulièrement.
— Pour ce qui est des filles, c’est autre chose : je désire autant que lui avoir une compagne, mais lui la sienne, moi la mienne. Aujourd’hui, c’est toi qui es venue, et il sait que tu es ma compagne et pas la sienne. De plus, je souhaiterais que tu sois à mes côtés pour la vie, tant je t’aime. Gérard n’interviendra jamais dans l’intimité de notre couple. Je ne sais si tu peux comprendre la situation.
— Je comprends. Vous êtes amants, vous faites l’amour entre mecs, mais vous couchez aussi avec des filles… C’est une façon de voir les choses.
— Ça te déplaît ?
— Il faut que je réfléchisse, car je n’étais pas préparée à être confrontée à cette situation. J’aurais aimé que tu m’en parles ...
... avant que je découvre les choses par moi-même.
— C’est parce que j’avais peur que tu me quittes.
— Et maintenant, tu n’as pas peur que je reprenne mes affaires, que je prenne ma voiture et que je rentre sur Paris, que je quitte cette maison de sodomites au plus vite ?
— Si, je le crains ; justement, je le crains parce que je t’aime.
— Tu m’aimes, mais tu n’es pas prêt à quitter Gérard, même si je te le demandais, n’est-ce pas ?
— Tu as tout juste, ma chérie.
— D’ailleurs je ne te le demande pas. Je vais t’excuser de ne pas m’avoir fait confiance et d’avoir été un grand cachotier. À une condition.
— Laquelle ?
— Que tu me fasses l’amour avec une douceur infinie, que tu me baises longtemps et comme tu sais le faire si bien, en faisant vibrer mon corps.
— Tout ce que tu veux, ma chérie.
— Par contre, je t’avertis : pour ce qui est de vivre avec des pédés, je n’ai encore rien décidé.
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Le week-end suivant, Alexandra me dit, après de tumultueux ébats, dans l’intimité de notre chambre :
— Marc, j’ai beaucoup réfléchi cette semaine : tes rapports avec Gérard, ma place dans un couple d’homos et tout ce que cela implique. J’avais dans mes connaissances deux lesbiennes, qui par ailleurs étaient mariées chacune avec leur mec et avaient une vie de couple parfaite. Par contre, deux garçons partenaires sexuels qui se disent « bi », c’était assez nouveau pour moi. Je ne te cache pas qu’après le week-end dernier je ne savais même pas si j’allais ...