La fille de Bonn
Datte: 22/04/2020,
Catégories:
fh,
hh,
hbi,
couple,
piscine,
sauna,
massage,
Auteur: Caval, Source: Revebebe
... revenir. La seule chose dont j’étais certaine, c’est que mes sentiments pour toi étaient profonds et sincères.
— Tu éprouvais donc pour moi toujours de l’amour ?
— Oh oui ! Je t’aime toujours, malgré la révélation. Il fallait que je réfléchisse sans que personne n’influence ma décision. Je n’en ai même pas parlé à l’amie chez qui je loge. Le problème était trop intime et trop important : ma décision allait influer sur ma vie future. À présent, ayant pu me poser les bonnes questions dans le calme, j’ai les idées beaucoup plus claires.
— Qu’as-tu décidé ? lui demandai-je avec une certaine fébrilité.
— J’accepte que tu couches avec ton amant ; je veux bien te partager, si tel est ton équilibre. Mais il y a une chose sur laquelle je serais intraitable : ne me demande jamais de baiser avec Gérard ou avec vous deux. Je suis ta nana, pas celle de ton copain.
— Merci, Alexandra. N’aie crainte ; il existe un pacte entre Gérard et moi. Nous n’interchangerons jamais nos compagnes. L’une d’elles a essayé d’entrer dans notre lit d’homos ; le lendemain elle me quittait.
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Le samedi après-midi, je proposai à ma charmante partenaire d’aller faire une sieste crapuleuse. Je savais qu’elle appréciait tout particulièrement ces interludes qui ponctuaient la journée. Mais sa réaction fut inattendue :
— Va pour une sieste crapuleuse, mais pas avec moi ! Je veux que tu la fasses avec Gérard.
Devant mon visage décomposé, elle me dit très calmement :
— ...
... Comprends-moi : j’accepte que tu fasses l’amour avec ton copain, mais il me reste une interrogation : serai-je capable de mettre entre parenthèses ma jalousie et d’accepter que mon mec baise sans moi alors que je suis à quelques mètres de lui ?
Je suis donc allé m’isoler avec Gérard. Cette séance avec mon ami ne reste pas un de mes meilleurs souvenirs sexuels, bien au contraire. J’étais extrêmement tendu de savoir que mon amante était toute proche, qu’elle allait entendre nos joutes amoureuses et que celles-ci seraient peut-être inacceptables pour elle. Pour que notre relation fonctionne, il fallait d’une part qu’elle surmonte ce sentiment bien naturel, la jalousie, et d’autre part qu’elle ne voie pas notre homosexualité comme des turpitudes déviantes.
Quand j’allai retrouver Alexandra, elle était divinement nue, allongée sur le lit, les jambes largement ouvertes, comme offerte. À son entrejambe maculé, je devinai aisément qu’elle s’était masturbée. Je vins entre ses cuisses pour à la fois lécher sa mouille et lui donner du plaisir.
— Je n’ai pas ressenti la jalousie que je redoutais, me dit-elle.
— Tu acceptes donc de me partager ; tu veux bien que je fasse l’amour tant avec Gérard qu’avec toi ?
— Tu sais, la jalousie, c’est avant tout un sentiment de peur ; la peur de perdre celui qu’on aime, celui qui compte le plus au monde pour soi. Or j’ai compris que Gérard ne t’enlèvera jamais à moi. La jalousie, c’est aussi la crainte de n’être pas capable de donner à l’autre ...