12 - Collision
Datte: 18/04/2020,
Catégories:
fh,
hh,
grossexe,
Oral
hsodo,
Auteur: Rollerbi, Source: Revebebe
... me réveille à peine ! Alors je ne sais pas encore si tu me déranges, dis-je en souriant. Assieds-toi, fais comme chez toi !
— Dure journée ?
— Non, mais j’avais besoin de me reposer un peu. Ça fait du bien, de temps en temps. Que veux-tu boire ?
— Un petit whisky me tenterait bien.
— Glace ?
— Sec, merci.
Je sors deux verres, attrape la bouteille et viens m’asseoir à côté de lui. En remplissant nos verres, je lui demande s’il se sent depuis notre partie fine, s’il s’est remis de mon appétit sexuel, bien que je connaisse la réponse : c’était dimanche dernier, et il est déjà là.
Au deuxième verre, je commande des pizzas. Presque réticent à l’idée d’avoir de la visite, j’apprécie maintenant sa chaleureuse présence. En plus d’être beau gosse, il me fait rire, me transmet sa permanente bonne humeur et sa joie de vivre. C’est exactement le médicament dont j’ai besoin, et l’envie d’entamer une thérapie devient… très présente.
Les pizzas empêchent le whisky de prendre le dessus, ce qui est très bien. En plaisantant, j’argumente sur les vertus de l’alcool, notamment sur le fait qu’il désinhibe assez efficacement. Il me trouve bien assez libéré pour avoir recours à la boisson, tout en me confiant avoir ressenti un fort paradoxe en moi. Pour le moins sensible, il me fait parler, et j’avoue apprécier de pouvoir me confier à lui. Patrick est un être formidable, bon, délicat, prévenant, généreux. C’est un allié, ami et amant qui me sert de béquille, en aucun cas une ...
... prothèse au long cours.
— Tu as bien fait de passer, lui confié-je. Ce matin, j’étais au 36ème sous-sol. Un café te ferait envie ?
— Volontiers. Tant pis si je ne dors pas !
— Tu n’es pas venu pour dormir ? le taquiné-je en faisant un clin d’œil.
— Sincèrement ? rétorque-t-il. J’ai eu envie de te voir dans un tout autre contexte. La personne que tu es m’a beaucoup plue.
— Merci. C’est réciproque, je comptais également t’appeler, mais tu as été plus rapide que moi. Sucre ?
— Non merci.
Nous le prenons sur le balcon, j’en profite pour en griller une petite, ça va avec, les connaisseurs se reconnaîtront. La nuit enveloppe lentement les contours de la ville alors que notre discussion va bon train. Pas de temps morts, pas de blancs. À cet instant, je réalise à quel point je m’isole, me désocialise. Depuis un an, je ne parle presque plus avec les gens, ou alors de choses superficielles. Je compense en ouvrant la bouche ou en baissant mon pantalon, préférant baiser que réfléchir, sucer que parler. La fuite en avant. Cette idée me fait froid dans le dos.
Avec Pat, nous baisons beaucoup, nous sommes très complémentaires question cul. Mais sorti de là, il ne se passe pas grand-chose. Franck est chez moi depuis deux heures, et nous conversons toujours avec un plaisir évident. Chez Patrick, je l’aurais déjà sucé avant de manger et il m’aurait au moins déjà pris une fois ! Ce constat me met en peine. Je m’éclipse quelques instants aux toilettes pour satisfaire un besoin des plus ...