12 - Collision
Datte: 18/04/2020,
Catégories:
fh,
hh,
grossexe,
Oral
hsodo,
Auteur: Rollerbi, Source: Revebebe
... simple : maison, bain, un repas, et m’occuper de moi, repos complet !
— Ce soir, pas de messe ! me dis-je à moi-même. Trop, c’est trop.
La voiture garée en bas de chez moi, je vide la boîte aux lettres, grimpe dans l’ascenseur, presque content d’être à la maison. Le courrier ne m’apporte rien, mais ne me prend rien non plus. Un coup d’œil sur le téléphone m’indique qu’il y a deux messages.
Le premier est de Patrick. Quand je pars, il s’amuse souvent à m’appeler pour me demander quand est-ce que l’on pourrait se voir. Le deuxième est de Franck, disant que si je suis dans le coin en début de soirée, il aurait bien aimé boire un coup avec moi si j’étais disponible.
Boire un coup, entre nous, serait plutôt tirer un coup. Ce qui ne serait pas pour me déplaire. Mais pas ce soir, Patrick m’est passé trois fois dessus – et surtout dedans. Je ne réponds pas à l’appel, et file dans un bain me détendre.
Sorti de l’eau, je m’applique une épaisse couche de vaseline entre les fesses, veillant bien à m’enduire l’anus pour retaper mon hall de gare, puis profite d’avoir un peu d’appétit pour manger. La sieste m’appelle, je ne lui résiste pas.
Nu en travers du lit, une sensation de légèreté me donne l’impression de m’envoler. Avec une incroyable célérité, un flot continu de scènes défile, dans lesquelles présent, futur et passé se télescopent avec une limpidité cristalline. Danièle, Hervé, Stéphane et d’autres dont le prénom m’est totalement inconnu, prennent leur rôle très ...
... à cœur dans une sorte de péplum aussi surréaliste qu’invraisemblable.
Il me faut quelques trains de sonnerie pour réaliser qu’il s’agit en fait du téléphone. Parti la conquête de l’univers, mon esprit n’a aucune envie d’extirper ma carcasse de la douce torpeur du sommeil. Le répondeur n’a-t-il d’ailleurs pas été inventé pour cela ?
19 h 30. Je recompte, mais mon petit somme a bien duré cinq heures. Je m’étire, bois un verre d’eau, et c’est en pissant que je me rappelle du téléphone. J’allume une cigarette, et appuie machinalement sur le bouton clignotant : un nouveau message :
— Salut, c’est Frank. Écoute, j’ai horreur de parler à des machines. Je passe par chez toi ce soir, je tenterai ma chance. Allez, j’espère que tu vas bien. Bises !
— Bon, eh bien on verra quand il sera là, me dis-je à moi-même.
La musique adoucit les mœurs, dit-on. J’enclenche la chaîne hi-fi sur une radio locale. Le son rompt immédiatement le pesant silence, j’aurais dû y penser plus tôt. J’enfile un jogging et sors prendre l’air sur mon balcon, encore suffisamment impacté par mon drôle de rêve. Il est déjà difficile pour moi de savoir où j’en suis avec le concret, il ne manque plus que le virtuel s’en mêle !
La deuxième clope est bien meilleure, je l’apprécie autant que la petite brise qui caresse mon torse nu. À l’instant où je me demande combien j’en fume, retentit le carillon.
— Salut Franck. Entre !
— Je ne te dérange pas, au moins ? s’inquiète-t-il en claquant une bise.
— Je ...