1. Une petite mission...


    Datte: 17/04/2020, Catégories: fh, gymnastiqu, douche, hdomine, cérébral, sf, fsoumisah, Auteur: Arkann, Source: Revebebe

    ... ne paraissait, pas une cicatrice… rien de physique. Mais son esprit avait été profondément blessé, saignait toujours un peu. Elle frissonnait ; ce n’était plus de froid, mais de cette peur, de cette douleur, de cette sauvagerie qu’elle portait toujours en elle. Je connaissais l’intensité de ses émotions, la profondeur de ses plaies, et savais instinctivement comment l’aborder, comment drainer l’excès, comment calmer cet esprit structuré et discipliné.
    
    Je me rappelais de ce corps ensanglanté, écorché, brûlé que j’avais trouvé. Seules sa ténacité et l’endurance de son corps lui avaient permis de survivre. Ça, et les pouvoirs de guérisseur que j’avais hérités de ma mère. La sauver m’avait poussé aux limites mêmes de ma capacité plutôt considérable. Un lien avait été créé, sans le vouloir, comme cela arrivait parfois.
    
    Elle était certaine que Milikki était intervenue en me guidant à elle. Je détestais l’idée, mais elle avait probablement raison.
    
    Mes doigts tracèrent le long de sa colonne, lui rappelant cette horrible blessure. Elle se crispa encore plus, laissa échapper un sanglot. Les meilleurs thérapeutes de l’Empire avaient échoué. Trop fière, trop disciplinée, trop blessée pour faire confiance à quiconque, pas pour ces choses. Sauf avec moi, qui l’avais sauvée, qui avait guéri son corps, avec qui elle partageait un lien indéfinissable, un lien qu’elle croyait voulu par Milikki.
    
    Je traçais ces cicatrices, qui n’existaient maintenant plus que dans son esprit. Elle ...
    ... souffrait, sa mémoire vive et intacte, se rappelait de la douleur intense et soutenue qui sapait moral, énergie et volonté. Avec moi, elle baissait sa garde, acceptait de se livrer, de pleurer, de s’agripper à moi, de relâcher cette tension accumulée en elle. Jusqu’à ce que cette douleur enfermée dans un coin de son esprit soit complètement libérée.
    
    De longues minutes à raviver chaque blessure, à la brûler de son esprit, jusqu’à ce qu’il ne reste rien d’important. Le tout reviendrait, s’accumulerait à nouveau, mais cela prendrait un certain temps.
    
    De longues minutes à simplement la tenir, à partager ma chaleur avec elle. Elle bougea la première, m’embrassa. Une chose mena à une autre, puis à faire l’amour de manière paresseuse, sans urgence. De longues caresses. Du plaisir, mais de moyenne intensité. Une fin satisfaisante, mais la tendresse comptait plus, en ce moment.
    
    Plus tard, couchés sur le côté, son dos contre ma poitrine, je lui murmurai à l’oreille ce à quoi je m’attendais d’elle. Une mission, qui la garderait profondément allumée, qui lui permettrait de tenir plusieurs semaines sans avoir à être en ma compagnie. Je la sentais réagir, son odeur semblant devenir plus profonde, et elle frissonnait d’anticipation. Je voulais la voir poser nue, dans le plus grand magazine érotique du monde. Elle avait le corps, le visage. Elle saurait trouver les contacts, à passer avant toutes les autres déjà prévues. Elle arriverait à s’assurer que personne ne puisse affirmer que ...