1. Moi en toi


    Datte: 16/04/2020, Catégories: fh, couple, forêt, amour, dispute, Voyeur / Exhib / Nudisme pénétratio, hdanus, hgode, jouet, uro, tutu, amourdram, nature, Auteur: Eroslibré, Source: Revebebe

    ... perdu toutes ses étincelles et sa profondeur sensuelle. Le mal était en toi et tous les bienfaits magiques qu’Éros distillait en nous à chaque rencontre se sont peu à peu estompés. Nous sommes devenus comme deux mécaniciens du plaisir, deux apprentis en quête d’une satisfaction imparfaite. Tu as perdu aussi une certaine spontanéité dans l’écriture de tes nouvelles et lorsque tu me donnais quelques pages à relire je comprenais tout de suite cette absence de souffle. Certainement pas le souffle épique d’une saga historique, mais celui porteur et annonciateur d’un plaisir à partager, d’une envie urgente à calmer, d’un univers érotique à découvrir sans plus tarder.
    
    Tu ralentis le pas. Que se passe-t-il ? As-tu perçu l’ambiguïté de mes pensées, sont-elles si fortes qu’elles t’aient atteint ? J’admire ton dos puissant, tes muscles qui se dessinent sous ton blouson, ton torse fait pour m’emprisonner entre tes bras. Je voulais être sage, mais là, à te voir onduler devant moi, te mouvoir souplement, écarter de moi tous les dangers de ce chemin un peu abrupt, mes sens défaillent. Tout en moi indique que je n’opposerai aucune résistance dès que ton regard se posera sur moi et qu’il procèdera au long déshabillage dont il est coutumier. Je l’adore, il ne me gêne jamais, c’est le prélude à toutes mes défaillances.
    
    Un bel arbre s’élève enfin devant toi, son tronc est suffisamment large pour nous abriter. Je sais que tu les aimes, ceux-là, ils correspondent à ton besoin de fermeté, ...
    ... à ton besoin d’être rassuré par une nature puissante qui puise sa force dans les profondeurs du sol. Pourquoi hésites-tu ? Quel défaut lui trouver à ce monument naturel ? Que crains-tu encore ? Je t’en supplie, sois dans cet instant magique qui ne va pas tarder à prendre forme, je le sens, il est là, il s’étire au creux de mes chairs. Expulse mes mauvaises pensées, mes idées bien trop noires au plus loin de toi !
    
    Nous nous arrêtons. Vite, donne-moi ta bouche, penche-toi vers moi, commence à déboutonner ma veste, arrache-la, même, si tu le veux, touche-moi, palpe-moi. Tu ne bouges pas ? Non, que se passe-t-il ? Tu m’inquiètes. Tu as envie de faire pipi, là, maintenant, devant moi et il n’est pas nécessaire que je détourne la tête. Remarque, je m’y attendais un peu, cela devait advenir un jour. Tu désirais tant me faire découvrir cet autre jet, plus dru, plus puissant, tout aussi chaud que ta sève, mais trop clair à mon goût. Il y a peu, tu m’as envoyé sur le réseau des photos de toi te libérant avec application et jubilation de ce liquide. Elles n’ont pas provoqué d’émoi bouleversant en moi. Pourtant dans ce recoin de forêt, perdu je ne sais où, je ne suis plus très sûre de toutes mes émotions et je sais très vite que je vais te regarder, que je vais partager ton envie plutôt bizarre. J’ai pris mon appareil photo, celui que tu manipules si maladroitement, alors je vais pouvoir enfermer dans ce boîtier métallique toutes les péripéties de ton robinet.
    
    Tu me demandes de ...
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