1. Mourillon de Fpathfraddel


    Datte: 14/04/2020, Catégories: conte, délire, Humour merveilleu, contes, Auteur: Freddy Warmbread, Source: Revebebe

    ... à Mourillon une de ses boules d’énergie dont il avait le secret. Mourillon, pris d’un rire inextinguible, ne vit pas l’attaque arriver et fut projeté au loin. En un rien de temps, il se releva :
    
    — Si tu crois que ça va se passer comme ça, mon p’tit ami, tu te fous le tentacule dans l’œil jusqu’au pancréas !
    
    Sur ce il brandit son épée, fondit sur l’ange et le transperça de son épée. Comme il n’était pas encore mort, il le transperça de nouveau jusqu’à qu’il ne bougeât plus. C’était fini, la malédiction était détruite.
    
    De retour à Verchevont, un festin gigantesque en son honneur l’attendait. Tout le monde, humain et non-humain confondus, étaient invités. On festoya sept jours et sept nuits durant. On invita même Johnny Hallyday pour un concert spécial. Mourillon finit par épouser une jeune fille qui était tombé sous son charme, et qu’il aimait aussi (car ce n’était pas la seule jeune fille qui soit tombée sous son charme, loin de là), partit en voyage de noces à Hawaï pour un repos bien mérité. On le nomma Roi de Verchevont, mais il refusa, car il préférait à ces lourdes responsabilités ses passe-temps favoris : la philosophie, la littérature, la musique, l’étude des squelettes carbonés des hydrocarbures et surtout faire l’amour avec sa femme dans les ...
    ... arbres. Puisqu’il n’y avait aucun prétendant au trône, Verchevont laissa tomber la monarchie et devint tout naturellement une République. Ce fut Izarine Obronomozramnavistoq (on garde le nom complet, car on est en situation officielle), qui fut élu, à 125 % des suffrages, Grand Chancelier en chef de Verchevont. En effet, maintenant qu’il n’y avait plus d’Ange Malchancificateur, il pouvait assumer pleinement de hautes fonctions sans se préoccuper des malchanceux, puisqu’il n’y en avait plus.
    
    Enfin, pour conclure comme dans un conte, ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants. (Et en fait, la fille en question s’appelle Loreline-Inès, qui est loin de se douter que son époux est ce petit garçon qui la faisait rager avec lessi et lesla du piano. Mais chuuuuuuuuuuuuuut ! c’est un secret !)
    
    Tout est bien qui finit bien.
    
    Ah vraiment ?
    
    Eh bien, moi je n’en serais pas si sûr. Voici les bribes d’une conversation entre Mourillon et Izarine que j’ai entendu :
    
    — J’ai transpercé l’Ange de 47 coups d’épée et il y a du sang partout. Ça, c’est ce que j’appelle une victoire.
    — Quoi ? Mais les Anges n’ont pas de sang, gros malin ! J’allais te prévenir que l’Ange était rusé et qu’il ne se laisserait pas faire aussi facilement, mais bien sûr tu es parti sans m’écouter. 
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