1. Découverte avec une amie de ma mère


    Datte: 13/04/2020, Catégories: fh, fplusag, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral pénétratio, journal, inithf, Auteur: Discret et élégant, Source: Revebebe

    ... Comme je dois réviser mes examens de fin d’année, j’ai préféré rester.
    — Eh bien mon ange, vous allez m’offrir l’hospitalité. Seriez-vous capable de me préparer un thé ? Allez, je m’installe et je vous attends… et prenez une tasse pour vous, vous n’allez pas me laisser seule n’est-ce pas ?
    
    Je file d’une traite dans la cuisine préparer un plateau. Jamais je n’ai imaginé, même dans mes rêves les plus fous pouvoir passer quelques heures seul avec elle…
    
    — Eh bien Pierre, vous avez fait bien vite. C’est adorable… Vous avez tout prévu, ajouta-t-elle en regardant le plateau que je pose sur la table basse. Des muffins ! Vous êtes un chou.
    
    La pluie a cessé, mais le ciel est lourd et menaçant. La pénombre s’est subitement installée. Je me lève et allume une lampe sur le guéridon.
    
    — N’allumez pas davantage, Pierre. C’est plus reposant ainsi… Posez votre tasse, vous allez la renverser et mettez-nous un peu de musique. Votre père a les Gymnopédies de Satie, je crois…
    
    Je ne me souviens plus comment j’ai trouvé le disque parmi les vinyles paternels… la chance probablement… J’avais les joues en feu… Ne pas trembler… Feindre le naturel, voire l’indifférence… Ne pas ponctuer toutes ses phrases d’un sourire béat… Éviter les regards de cocker…
    
    Je pose les fesses sur le bord d’un fauteuil en face d’elle ; ma jambe droite est prise d’un léger tremblement que je contiens avec peine. Elle prend la théière et verse lentement le liquide ambré dans la tasse.
    
    — Du Darjeeling de ...
    ... chez Mariage Frères, vous êtes parfait Pierre. Il est brûlant, faites attention à vos lèvres…
    
    Les premières notes lentes de piano se mêlent aux crépitements des bûches… La pénombre s’est faite plus profonde encore. La lampe que j’ai allumée éclaire son profil. Un visage de statue grecque… Pâle, distante un peu hautaine. J’imagine le velouté de sa joue, la souplesse de ses lèvres fines… Perdu dans mes appréciations esthétiques, je n’entends sa question qu’en un vague écho.
    
    — Pardon !
    — Rien, Pierre. Je faisais juste remarquer que je commençais à peine à me réchauffer. Vous n’êtes pas très bavard. Mais, vous avez raison, profitons du calme. J’ai eu un après-midi exténuant. «Soit sage, ô ma douleur et tiens-toi plus tranquille, tu réclamais le soir, le voilà, il descend… »
    — Baudelaire ! dis-je instinctivement.
    — Eh bien, vous avez vu, vous êtes à niveau, cela vous fera du bien, cette pause.
    
    Mes yeux sont rivés sur le chemisier de Charlotte. L’échancrure semble s’être davantage ouverte. Mes yeux sont plongés dans le sillon naissant de ses seins parsemés de fines tâches de rousseur.
    
    Malgré une apparente naïveté, je ne suis pas complètement ignorant des charmes du sexe opposé. Les vacances précédentes ont été l’occasion de flirts avec une cousine et une de ses amies – successivement cela s’entend – mais la fraîcheur d’une poitrine adolescente n’a pas provoqué chez moi un tel émoi.
    
    Charlotte se penche vers la table et prend un muffin entre ses doigts parfaitement ...
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