Mourir de plaisir
Datte: 12/04/2020,
Catégories:
fh,
couple,
parking,
amour,
volupté,
noculotte,
BDSM / Fétichisme
Oral
pénétratio,
init,
méthode,
journal,
Humour
Auteur: Karine2x, Source: Revebebe
... Instinctivement je remonte mes jambes dans son dos pour l’accueillir le plus loin possible. À peine quatre à cinq coups de reins, et… je décolle… prise d’un orgasme fulgurant.
Un peu plus tard, sur l’autoroute, je cherche un kleenex pour essuyer ma mini-jupe tachée de sperme. Toute émotionnée, je n’ai pas pensé à remettre ma petite culotte.
— Tu m’as mis une sacrée dose, je coule encore, constatai-je.
Tout à coup, le spleen. Le vague à l’âme. Je reste sans rien dire. Très inhabituel.
— Que t’arrive-t-il, mon cœur ? dit-il en posant sa main sur ma cuisse.
— Pierre. Ça me fait peur. Cela ne peut pas durer. Comment est-ce possible, au bout de trois ans de vie commune, une passion pareille ? Ce n’est pas que je ne t’aimais pas avant, mais maintenant, c’est le stade au-dessus. C’est fusionnel et hyper physique. Je n’ai jamais joui si vite.
— Si, dans la piscine.
— Cela n’a rien à voir. Dans la piscine c’était purement mécanique.
— Tu as réalisé que tu viens de jouir sans qu’on s’occupe de ton bouton ?
Punaise… C’est vrai.
— Tu vois, c’est ce que je te dis. C’est passionnel. J’étais déjà limite avant que tu me touches. Le prochain coup, je risque de jouir rien qu’en te voyant. C’est de la folie ! C’est pour ça que j’ai peur, parce que c’est trop. Ça ne peut que redescendre.
— Vous, les femmes, vous n’êtes jamais contentes, conclut-il en riant.
Le silence s’installe de nouveau. Je repense à notre vie « avant ». Quel contraste ! L’entente sexuelle est ...
... primordiale dans un couple.
— Chéri, comment faisais-tu quand nous ne faisions l’amour qu’une fois par semaine ?
— J’avais fini par en prendre mon parti, mais j’étais malheureux, très malheureux.
— Pardonne-moi.
— Karine, tu connais l’histoire des deux mecs qui sont dans un bar ?
— Raconte.
— Le premier dit : « Je vais me marier, comme ça je vais pouvoir faire l’amour autant que je veux ! » et le second répond : « C’est drôle, moi, je vais divorcer pour la même raison ! »
— C’est drôle au premier degré, ton histoire, mais triste quand on y réfléchit. Et maintenant ? Me fais-tu l’amour autant que tu le désires ?
— Bien sûr, chérie. On n’arrête pas, sauf quand tu as tes machins.
— Je te ferai des pipes, ça te convient ?
Pierre explose de rire, et répond.
— Oui. Tu es la femme idéale, je viens de te le dire.
Second acte.
De retour à l’appart, mon cher époux sait comment me prendre pour faire passer mon spleen. La porte franchie, il me débarrasse de mon trench, et tout en m’embrassant, dégrafe, fait tomber ma mini-jupe, puis me pousse dans notre grand fauteuil en me faisant poser une jambe sur chaque accoudoir. Offerte, ouverte. Parée pour l’embrochage de la call-girl en porte-jarretelles, bas noirs et grandes bottes à talons… Non, erreur ! Il s’agenouille entre mes cuisses.
— Ferme les yeux, chérie, me demande-t-il.
J’obtempère en frissonnant déjà de désir, attendant le contact électrique de sa langue qui s’insinue dans ma fente à la recherche de mon petit ...