1. Nicolas rencontre Jean


    Datte: 09/04/2020, Catégories: hh, hhh, hbi, hplusag, hagé, jeunes, profélève, Oral hsodo, jeu, init, Auteur: Hamon, Source: Revebebe

    ... habitude dont il n’a jamais su se défaire, un peu comme les vieux fumeurs. Il s’habille comme on s’habillait dans les années 70 ou 80, et il se moque volontiers de son look « has been », qu’il appelle aussi « intemporel ». En fait, il aime beaucoup jouer discrètement sur son côté vieil intellectuel homosexuel qui a tout vu et tout essayé. Il n’est pas rare qu’il me reçoive chez lui en peignoir, dévoilant sa poitrine velue, poivre et sel, dans sa tenue de « vieux cochon », comme il dit. Cela étant dit, en dépit de cette superficialité, de cette mise en scène de son personnage, Jean est une des personnes les plus sensibles, l’ami le plus fidèle et le plus discret que je connaisse. C’est sans doute pour cette raison que nous avons cette grande liberté de tout nous dire quand nous nous voyons.
    
    Quand nous nous sommes rencontrés en décembre 2011, je lui ai donc raconté en détail – il adore les détails croustillants – mon histoire avec Nicolas : ma longue entreprise de séduction, nos longs après-midis pleins de sons rauques et d’abandon, et mon ennui grandissant. Mon récit a certainement titillé la curiosité de Jean, car quelques jours plus tard, il m’a donné rendez-vous chez lui.
    
    — Tu sais, je n’arrête pas de penser à ton jeune amant, Nicolas ; en fait, je suis littéralement obsédé par lui… Cette innocence et cette perversion, sa jeunesse, c’est très excitant pour un vieil homo comme moi… Est-ce que tu serais prêt à le partager ?
    
    La demande de Jean ne me surprenait pas ...
    ... vraiment, et je me demande aujourd’hui si je n’avais pas raconté cette histoire, avec toute sa somme de détails, pour susciter le désir de Jean et remotiver le mien. Et puis, il y avait un aspect sombrement pervers dans l’idée d’imaginer mon vieil amant et le jeune Nicolas nus l’un à côté de l’autre, à se caresser.
    
    — Oui, répondis-je d’une voix pleine de sous-entendus qui n’échappaient sans doute pas à Jean, ce serait avec grand plaisir, à condition évidemment qu’il soit d’accord. Écoute, laisse-moi quelque temps pour le préparer à l’idée, mais je crois que c’est possible.
    
    À ces mots, Jean pressa une main reconnaissante sur ma cuisse, et je pouvais voir dans son regard à quel point il anticipait, espérait ce moment ; puis, changeant de voix et en me regardant dans les yeux, il me dit :
    
    — Et puis, ça me donnera l’occasion de revoir ta belle bite : tu sais comment j’aime te voir bander.
    
    Tout en parlant, sa main avait remonté sur ma braguette ; il commençait à me caresser le sexe à travers le pantalon. Jean connaissait toutes mes faiblesses, il me susurra :
    
    — Hmm, j’aime comme tu bandes tout de suite comme un cheval quand je te touche…
    — Oui, j’aime tes mains de vieux cochon… J’ai hâte de les voir s’occuper de Nicolas, tu verras (les doigts de Jean se faisaient de plus en plus insistants) : son sexe est troublant, très animal…
    — Ah, salaud, tu veux me faire mourir de frustration !
    
    Tout excité, sans doute imaginant par anticipation le corps de Nicolas, Jean ...
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