1. Nicolas rencontre Jean


    Datte: 09/04/2020, Catégories: hh, hhh, hbi, hplusag, hagé, jeunes, profélève, Oral hsodo, jeu, init, Auteur: Hamon, Source: Revebebe

    Résumé de l’épisode précédent : Après une longue période d’approche prudente qui dure pratiquement toute une année universitaire, je parviens enfin à séduire et à initier mon étudiant Nicolas, qui se révèle être un amant plein de surprises et de potentialités.
    
    Après ce mémorable après-midi de mai, Nicolas est revenu quatre ou cinq fois chez moi. Ses visites avaient toujours le vague prétexte de parler de son projet de recherche ; elles se terminaient inexorablement par de nouveaux jeux érotiques. Nicolas possédait ce mélange excitant de timidité et d’audace ; il devenait progressivement un amant troublant dans son désir et sa façon de se laisser aller à son plaisir, et de se soumettre au mien. Il est ensuite parti passer l’été chez lui, en Charente. J’ai pour ma part un peu voyagé, pris des vacances avec mes enfants.
    
    En octobre, au début de la rentrée universitaire, nous nous sommes revus de façon irrégulière car nos emplois du temps étaient souvent en conflit. À cette période aussi, j’avais commencé une belle histoire, tout à fait différente, avec une séduisante collègue, et cette nouvelle relation occupait mon temps et mon esprit. Je n’étais plus d’humeur à être ludique et pervers : j’étais dans une période sérieuse et sentimentale. De plus, j’avais le sentiment d’avoir été au bout de ma relation avec Nicolas, et nos rencontres, nos ébats me semblaient de plus en plus convenus, y compris dans nos jeux les plus pervers ; l’ennui s’installait.
    
    Tout à changé quand ...
    ... j’ai parlé à mon ami Jean de mon histoire avec Nicolas. Jean a une dizaine d’années de plus que moi ; nous avons été amants, il y a longtemps, dans les années 80. En fait, c’est lui qui m’a initié à l’érotisme masculin. C’est avec lui que j’ai découvert la domination soft, les jeux de rôles, les mots crus et toute la dimension cérébrale de la sexualité. Après quelques années, nos trajectoires se sont séparées, mais nous sommes restés amis. Nous nous voyons maintenant trois ou quatre fois par an, quelquefois moins, quelquefois plus, au gré de nos trajectoires. Parfois – mais pas systématiquement – nous baisons ensemble ; nous aimons surtout nous voir pour parler de nos vies, sans presque rien dissimuler à l’autre, dans la plus grande confiance.
    
    Même si Jean, et selon une phrase qu’il aime à répéter, « sombre inexorablement dans la déprimante et pathétique catégorie des vieux beaux », il garde malgré tout un certain pouvoir de séduction, et je dirais que sa soixantaine élégante lui confère un mystère qui ne fait que renforcer la tension érotique quand on est en sa présence. Il est un peu plus petit que moi – environ un mètre soixante-quinze – sa silhouette s’est légèrement épaissie au fil des ans, mais ce léger embonpoint lui donne des courbes, un charme, une autorité, le charisme des gens qui ont réussi leur vie. Il a les cheveux gris, parsemés et peignés en arrière, les yeux bleus. Il est toujours bronzé, même au cœur de l’hiver ; les séances d’UV sont pour lui une vieille ...
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