1. SNCF


    Datte: 09/04/2020, Catégories: fh, hplusag, frousses, rousseurs, inconnu, voyage, train, volupté, lettre, Auteur: Nicolas, Source: Revebebe

    ... sagement opaque de votre chemisier, ils étaient ronds, attachés hauts sur votre torse d’adolescente. L’échancrure très convenable ne me révélait de votre gorge que quelques centimètres carrés de peau laiteuse, sans quitter un seul instant mon regard, vous m’avez offert une vue complète en déboutonnant votre chemisier jusqu’à en écarter les pans. Vos deux seins offerts, vous teniez ouvert votre vêtement. Vous vous êtes alors inquiétée de savoir si la réalité était au moins à la hauteur du rêve brisé. Il me fut difficile de vous répondre autrement que par des borborygmes inintelligibles. Je pense y être arrivé en articulant vaguement un "somptueux" qui ne restera probablement pas un modèle de diction. À votre invite, j’ai pu vérifier qu’ils étaient aussi doux et fermes que je l’avais imaginé. J’ai senti leur douce chaleur aux creux de mes paumes, j’ai éprouvé le début de votre émoi lorsque du bout de mes doigts j’en ai effleuré les pointes déjà tendues. Vous vous êtes alors levée pour tirer les rideaux du compartiment, nous isolant du reste des peu nombreux voyageurs. J’ai baissé le store de la baie vitrée, créant autour de nous deux une sorte de bulle secrète hors du temps et de l’espace. Entre les deux banquettes, la place ne permet pas d’organiser un bal. Nous nous sommes effleurés, vous peut-être par inadvertance, moi je l’avoue à la suite d’un mouvement calculé. À travers ma chemisette, la pointe de vos seins a gravé un souvenir indélébile sur ma poitrine. Mes mains ...
    ... ont frôlé vos fesses. Ai-je rêvé, j’ai senti une des vôtres sur mon sexe ?
    
    "Laissez moi deviner, vous bandez encore ?" m’avez vous demandé en accrochant un peu sur le "bandez". Votre regard est alors parti chercher réponse à votre question. Que pouvais-je faire d’autre que mettre en évidence mon pantalon tendu ? " Je crois que oui" avez vous repris presque tout de suite, marquant juste ce qu’il faut un temps d’arrêt pour jeter un coup d’œil scrutateur. Et toujours ce rire cristallin qui accompagne la pétulance de vos yeux, l’éclatante blancheur de vos dents.
    
    Une fois réinstallés, cette fois-ci parfaitement face à face, nos genoux se touchant à chaque oscillation de la voiture, vous avez à nouveau ri. Gaie, insouciante, provocante et offerte, vous croquiez une tranche de votre jeune vie.
    
    Votre chemisier est tombé, après quelques contorsions que j’aie eu plaisir à voir. Répondant aux mouvements de vos épaules rondes, vos seins se sont animés, balancements amortis et ô combien tentants pour mes mains.
    
    — Et vous resterez vous blindé, alors que je me livre ?
    
    L’invite était directe, le ton ferme et enjoué. Me dérober ? Je n’y ai pas pensé un seul instant ! Ma chemisette a donc rejoint votre chemisier. Votre regard s’est fixé sur le spectacle qu’à mon tour je vous offrais. À mes yeux il n’était pas de la même qualité, mais vous avez, d’une moue charmante, marqué votre approbation.
    
    — Accident ? avez-vous demandé en suivant d’un doigt léger la cicatrice barrant ma ...