1. 53.5 Fresque estivale toulousaine.


    Datte: 02/04/2018, Catégories: Entre-nous, Les hommes, Auteur: Fab75du31, Source: Hds

    ... retroussées ; t-shirts sans manches, débardeurs, marcels ; bretelles étroites, bretelles plus larges ; t-shirts de toutes les couleurs, de toutes les perfections, autant de sublimations de la plastique masculine.
    
    Parfois je me dis que je voudrais renaître fibre de coton pour rentrer dans la fabrication de l’un de ces t-shirts qui caressent un beau torse du matin au soir… j’ai envie du contact permanent avec la peau d’un « petit con », j’ai envie de m’imbiber de sa transpiration… je veux être coton doux pour lui caresser la peau…
    
    Quand on y pense, techniquement, le « petit con » est si pratique à déshabiller… il suffit d’ôter un simple t-shirt, un short, un boxer… au fond, ce ne sont que de simples bouts de coton qui nous séparent de l’objet du désir le plus insistant… de bouts de coton si fins, si légers, mais qui sont finalement aussi férocement inattaquables que des murailles de béton…
    
    Car, dans la réalité, déshabiller un petit con est un peu plus laborieux que cela, surtout pour un autre garçon. Il faut souvent au moins trois années de lycée et une bonne dose de courage, ainsi qu’une chance de fou, pour y arriver…
    
    Le « petit con » porte en général également très bien sa chemisette cintrée, son pantalon ou son short, ses baskets ; qu’il prenne le temps de choisir des vêtements qui le mettent en valeur, ou bien qu’il ne fasse pas particulièrement cas à tout cela, tout va au « petit con ».
    
    Bien souvent, le « petit con » est bien conscient de son potentiel de ...
    ... séduction ; il en joue même, il est limite petit allumeur, il sait qu’il plaît et il exhibe sa plastique avec une sorte de fierté ou de fausse modestie bien affichées. Oui, le « petit con » aime se sentir regardé, désiré. Parfois, il s’aventure même à, exhiber celle qui est la plus belle tenue de « petit con », le torse nu.
    
    Pourtant, il semble parfois en grande partie inconscient de l’effet de certaines de ses attitudes, de ses gestes, pourtant si naturels, à priori sans intentions ; est-ce qu’il se rend seulement compte de l’effet que peut faire cette main qui passe négligemment sur un t-shirt pour caresser ses abdos ?
    
    Qu’il soit allumeur conscient, ou bien faux ou vrai modeste, l’effet reste évidemment dévastateur.
    
    En dehors de ses fringues, ou de l’absence de fringues, le « petit con » porte toujours sur lui au moins un autre détail qui le situe illico dans cette catégorie ; une petite barbe de quelques jours, si sexy, même si peu fournie ; un brushing de l’emploi ; des avant-bras et/ou des jambes finement poilus, recouverts de petits poils clairs, doux, sexy ; des lunettes soleil genre « m’as-tu-vu », pourtant si sexy ; il laisse derrière lui d’intenses trainées de parfum, de déo, de gel douche, nous rappelant, si besoin, la douce tiédeur de sa peau de jeune mec ; il a souvent un sourire plus lumineux que le soleil même qui inonde la ville rose. Et c’est peut-être carrément lui, le « petit con », le plus beau soleil de la ville rose.
    
    Il existe également des ...
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