1. Thylis et la jalousie


    Datte: 02/04/2020, Catégories: fh, ffh, dispute, Humour sf, Auteur: Gufti Shank, Source: Revebebe

    ... ?
    
    Mais visiblement elles s’en foutaient. À mon tour, je me propulsai vers elle d’un mouvement de mes jambes, espérant les séparer. Mais ces furies avaient déjà changé de place le temps que je les rejoigne.
    
    — Gufti, reste en dehors de ça ! s’écria finalement Xara.
    
    Pffff ! Elles me gavaient un peu, là… Je débandais à gogo. Mais je revis soudain une scène qui s’était déroulée la veille, lorsque ma guide, me faisant visiter la demeure, avait tourné un variateur à l’extérieur de la chambre en m’expliquant qu’elles aimaient dormir en apesanteur. En me dirigeant comme je pouvais, je parvins jusqu’au seuil de la pièce et en sortis finalement, retrouvant l’étrange sensation de pesanteur. Je me précipitai sur le bouton, à côté de la porte.
    
    — Vous n’êtes toujours pas calmées ? tentai-je encore.
    
    Mais je les devinai s’agiter toujours, corps à corps, et grogner ou crier. Sans plus hésiter, je tournai franchement le variateur dans le sens inverse des aiguilles d’une montre. La pesanteur se rétablit peu à peu – pas aussi vite que je l’aurais souhaité, toutefois ; sans doute était-ce une sorte de sécurité – et Xara et Thylis chutèrent assez lourdement sur le sol en beuglant. Je tournai doucement un autre variateur qui déclencha une lumière bleu clair nettement plus intense, puis je rentrai dans la pièce en les engueulant :
    
    — Ça y est ? Ça va mieux ?
    
    Mais je poussai un cri de stupeur en découvrant la scène : les deux jeunes femmes étaient soigneusement enlacées à même ...
    ... le sol ; Xara, au-dessous, maintenait serrée contre elle le corps de Thylis qui la chevauchait et elles se roulaient des pelles à qui mieux mieux.
    
    — Bon eh ben ça va ? C’est arrangé, alors, ce petit malentendu ?
    
    Elles roulèrent littéralement sur le sol de la pièce, continuant de s’embrasser ; Xara, à présent au-dessus, glissa une main jusqu’entre les cuisses de Thylis. Si je m’étais un instant amolli, je reprenais toute vigueur en contemplant la scène. Amusé, je ressortis pour balancer à fond l’apesanteur. À force de se trémousser, les jeunes femmes finirent par décoller. Ma queue aussi, avait redécollé, et pointait à nouveau vers le plafond… Je pris appui pour les rejoindre dans leur course vers le plafond et parvins à m’arrêter à leur niveau ; je refermai mes mains sur les hanches de Thylis, qui se trouvait au-dessus à cet instant-là et la pénétrai vivement, lui arrachant un gémissement.
    
    ***
    
    Neuvième lunaison de l’an 539, seconde hexade, 48 h 31 :
    
    — Ça valait bien le coup de nous faire chier comme ça, hein !
    
    Elles se sourirent, joviales. Bien sûr que moi aussi, ça m’amusait, mais d’un autre côté, je ne comprenais pas. On venait de baiser, tous les trois, et ç’avait été formidable, mais l’instant d’avant, elles menaçaient de s’entretuer
    
    — On peut savoir ce qui vous a prises ?
    
    Xara soupira pesamment. Thylis se balança, la tête en bas. Moi je naviguais autour d’elles, benoîtement. On se croisa, Thylis et moi, au cours d’un hasardeux virevoltage ; elle ...