1. Philippe, le mari candauliste et Olga, l’épouse hypersexuelle (34) : adultère… avec Philippe.


    Datte: 01/04/2020, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Olga T, Source: Hds

    ... d’une seule robe de princesse. Il voulait faire de sa mariée la véritable reine du soir en l’habillant de sept robes différentes. Il y a la robe de mariée blanche classique que la jeune épouse porte généralement à la mairie. Puis vient la tenue de katefa (velours lourd et traditionnel) portée lors de la pose du henné.
    
    Il y avait ensuite la robe que la mariée porte pour couper la pièce montée, puis les quatre autres que j’ai portées pour la soirée. Aucune de ces robes, magnifiques par ailleurs, n’avait naturellement l’indécence de celle que Philippe avait choisie pour notre mariage, 8 ans plus tôt.
    
    • Tu es fou, Hassan, tout cela coûte une fortune ! Pourquoi cela ?
    
    • Porter 7 robes, cela vient du fait que la mariée doit être vue de la plus belle des manières et ainsi être mise en valeur. C’est la dernière fois que d’autres hommes pourront t’admirer.
    
    Hassan insista également, malgré mon refus ferme, pour que je perçoive une dot. Compte tenu des conditions très favorables de mon récent divorce, je n’en n’avais nul besoin, mais c’était là aussi une tradition.
    
    J’avais obtenu de Hassan que mes témoins soient Christine, avec qui je m’étais réconciliée une nouvelle fois et surtout Philippe. Hassan fût très réticent mais je lui expliquais que ce serait la preuve aux yeux de tous que lui, comme moi, avions tourné la page et que nous acceptions cette nouvelle vie, moi avec Hassan, Philippe avec Flavienne. Il finit par céder, ce qui suscita de nouvelles critiques de ses ...
    ... proches.
    
    Philippe accepta de venir, mais pas Flavienne, qui refusait d’assister à « ça ». Ce fut d’ailleurs l’objet d’une vive dispute au sein de leur couple, où les relations, après quelques semaines idylliques, ne cessaient de se dégrader.
    
    Si Hassan avait, très difficilement, trouvé un imam qui acceptait de célébrer notre mariage, la cérémonie fut boycottée par beaucoup de personnes qu’il avait invitées, y compris de sa famille. Majoritairement, la Communauté condamnait ce mariage avec une femme qui était qualifiée d’impure, d’adultère, de prostituée. Les plus intégristes parlaient même d’Hassan comme d’un renégat, voire d’un apostat. Mais il n’en avait cure, surtout à cette époque.
    
    A la mairie, et je ne crois pas que c’était un hasard, l’officier d’état-civil fût le même que celui qui avait, en 2003, célébré mon union avec Philippe. Il ne put s’empêcher une remarque acerbe, une flèche destinée à Philippe, après la lecture des articles du code civil relatifs au mariage et notamment l’article 212.
    
    • Je suppose que cette fois, Madame T., pardon Mme Z. vous ne serez pas dispensée de vos obligations en matière de fidélité.
    
    Ce fût ensuite la cérémonie à la mosquée. L’imam prit acte que, vu l’âge des mariés et le fait que leurs pères respectifs étaient décédés, il supposait que tout était en règle au niveau des consentements pour que je sois « donnée » (c’est le terme qu’il employa) comme épouse à Hassan.
    
    La cérémonie débuta par la récitation d'une « khoutbah » qui ...
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