1. Malgré tout, un cadeau


    Datte: 02/04/2018, Catégories: fh, extraoffre, cocus, Voyeur / Exhib / Nudisme pied, massage, Oral préservati, pénétratio, cocucont, Auteur: Lise-Elise, Source: Revebebe

    ... avoir des apéricubes au frigo, je vais les chercher.
    
    Ils parlent à mi-voix. De quoi ? L’équilibre est fragile, je crains de le rompre. Isabelle rit, de ce rire de gorge qu’ont les femmes séduites. L’homme caresse son pied à nouveau. Fétichiste ? Je déballe un carré de fromage que je tends à ma femme. Elle l’accepte, me sourit. Ils continuent leur conciliabule. Je suis bien.
    
    L’homme se lève. Il me regarde.
    
    — Peut-on aller dans la chambre ?
    — Oui, bien sûr.
    
    Il ne se trompe pas de couloir. Isabelle, lentement, le suit. Je ferme la marche.
    
    Ballet de mains, de langue. Cet homme semble deviner, sans la moindre hésitation, les goûts, les désirs de ma femme. Elle gémit, halète, bredouille, crie. Il passe de son cou à ses seins, de son ventre à son sexe. Il s’attarde sur la peau tendre des cuisses. Il égratigne les fesses douces, il pose sa main, conquérant, sur la courbe douce du bas du dos de ma femme. Il ne lui laisse aucun répit, aucune trêve. Les rares arrêts qu’il s’autorise ne semblent destinés qu’à asseoir son pouvoir sur elle. Isabelle supplie, se tord, agrippe, retient. Quel bel amant j’ai offert à ma femme !
    
    L’homme se penche vers la table de nuit. La boîte de préservatif est bien en évidence. Il a un regard pour moi. J’acquiesce, bien sûr. Je me cale dans la bergère.
    
    Il enfile le caoutchouc, se couche sur le dos. Sa jeunesse, ainsi, me saute aux yeux. Le ventre est fin, tout juste orné d’une fine ligne de poils qui ressort sur la peau mate. Je pense à ...
    ... la blancheur de fromage blanc du mien. À mes poignées d’amour. Isabelle ne s’est pas fait prier pour enfourcher ce pur-sang arabe.
    
    Je bénis le jeune homme. Quel spectacle m’offre-t-il ainsi ! Isabelle, déchaînée, s’agite sur le sexe dressé du jeune homme. Ses fesses s’agitent en mouvements désordonnés, que parfois, d’une main directive, l’homme astreint à plus de régularité. Elle se cambre, rejette sa tête en arrière. Elle empoigne les épaules de son amant, se cabre, rugit. C’est une lionne, une tigresse, et d’un mouvement de rein, d’une caresse, notre invité la dompte.
    
    Les dernières secousses les prennent tous les deux. Isabelle s’effondre. Je n’ose bouger. Il faudrait, maintenant, que l’homme s’en aille. Il se dégage comme il le peut des jambes de ma femme, pour ôter la protection. Isabelle s’agrippe à lui. Elle dort ! À peine sortie du plaisir, elle a sombré dans les bras de Morphée !
    
    Tant bien que mal, l’homme essaye de se dégager. Le drap, la couverture, sa jambe, ses cheveux, sa main, tout concourt à retenir l’homme, qui semble embarrassé. Après quelques minutes de vains efforts, je me rends à l’évidence : Isabelle, dans son sommeil, ne lâchera pas son étreinte. Plutôt que de la réveiller, ce qui serait mal la récompenser, je chuchote :
    
    — Ça vous dérange, de dormir ici ?
    
    Il hésite.
    
    — Je ne voudrais pas la réveiller, je prendrai la chambre d’ami.
    
    Il acquiesce. Je sors. Isabelle vient de me donner suffisamment d’images pour peupler tous mes rêves. En ...
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