1. Malgré tout, un cadeau


    Datte: 02/04/2018, Catégories: fh, extraoffre, cocus, Voyeur / Exhib / Nudisme pied, massage, Oral préservati, pénétratio, cocucont, Auteur: Lise-Elise, Source: Revebebe

    ... soulève légèrement son bassin, les deux mains cueillent la culotte, la posent négligemment sur la table basse. Je m’en empare.
    
    Je suis surpris de la chaleur du tissu. Je n’ai, en fait, jamais eu trop l’occasion de m’en rendre compte. Ce qui était une barrière de tissu indésirable devient, dans cette circonstance, une relique précieuse, un signe indiscutable. Chaud, et odorant. Mais pas humide. Isabelle est excitée, si j’en crois mes narines, mais avec mesure. Ce qui n’est pas mon cas. Je dois résister avec la plus grande énergie pour ne pas céder à une effervescence presque délirante. Je déboucle tout de même ma ceinture, faisant le moins de bruit possible.
    
    Je ne sais pas si je veux continuer. Je me sens si faible !
    
    Pendant ce temps l’homme s’est immiscé entre les cuisses de ma femme. Elle s’est ouverte grand, pour lui faciliter le passage. Il prend son temps, semble savourer le fumet de l’antre des délices. Il va la lécher à s’en mettre plein les babines. Et elle, elle va se laisser faire. Plus encore : elle voudra qu’il ne s’arrête pas.
    
    Je voudrais me reculer devant ce souffle. Je voudrais… Mon corps lui, voudrais se précipiter sur la bouche de Lakdar. J’entrouvre les yeux : Bertrand, affalé sur son fauteuil, affiche un air de chat satisfait. Je serre les dents : je ne comprends pas pourquoi je lutte !
    
    Ai-je rêvé ? Est-ce qu’Isabelle a lancé en avant son bassin, à la rencontre de la bouche fine, des lèvres violettes de l’homme penché entre ses jambes ? Je ...
    ... ne sais. Ça me paraît trop beau. Mais il y est, maintenant, et il y est bien. Les gémissements d’Isabelle ne cachent rien de son plaisir. Elle qui était abandonnée, amorphe, s’anime. Ses jambes se serrent sur le corps de son amant, ses mains empoignent les coussins du canapé, la chemise de notre hôte. Sa tête roule de gauche à droite. Qu’elle est belle, ainsi. Soudain, elle plaque sa main droite sur la nuque de l’homme, le contraignant, ainsi, à continuer, encore et encore. L’image est trop forte. Je ne résiste plus.
    
    Quand je reprends mes esprits, Isabelle a cessé de gémir. L’homme couvre ses jambes de baisers, revenant entre les cuisses lécher ce que je suppose être le jus d’amour de ma femme. Elle semble épuisée. Elle a glissé sur le canapé, aussi molle qu’une poupée de chiffon. Je me rajuste, me ressers un verre. À la réflexion, je remplis les leurs aussi.
    
    — Merci.
    
    Le Maghrébin saisit son verre, le vide, se ressert. Les glaçons ont fondu depuis très longtemps. Il chuchote en direction d’Isabelle. Elle tire sur sa robe, se rassoit, accepte avec un sourire le jus d’orange que lui tend l’homme. Ses yeux ont cet éclat mouillé de la jouissance.
    
    J’ai un peu faim. Il ne reste guère que des mini-pizzas sur la table. Je fouille en cuisine, ramène un paquet de crackers au fromage. Isabelle échange des regards complices avec notre invité. Je me sens exclu. L’éclat de l’alliance d’Isabelle, quand elle se penche vers les petits gâteaux, me ramène à la situation. Il doit y ...
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