1. Malgré tout, un cadeau


    Datte: 02/04/2018, Catégories: fh, extraoffre, cocus, Voyeur / Exhib / Nudisme pied, massage, Oral préservati, pénétratio, cocucont, Auteur: Lise-Elise, Source: Revebebe

    ... porte. Je reste, postée dans l’embrasure, raide. Lakdar arbore un sourire crispé et ne fait pas un geste pour forcer le passage. Il a amené des fleurs. Un gros bouquet de tulipes, rouges flammées orangé. J’imagine Bertrand, assis dans son fauteuil, partagé entre trouille et excitation. Je sais ce qui l’emporte. Je peux bien lui offrir ce plaisir.
    
    Isabelle arrive, suivie de l’homme.
    
    — Lakdar, je te présente Bertrand, mon mari.
    
    Hôtesse charmante. Bien élevé, l’homme choisit de s’installer sur un fauteuil, laissant le canapé libre. Isabelle disparaît dans la cuisine, revient avec un vase. Je demande à notre hôte ce qu’il veut boire.
    
    — Du jus d’orange, merci.
    
    Je fais un signe à Isabelle qui affirme vouloir la même chose. Tant pis. Je me verse un whisky. Nous trinquons. Je parle avec notre invité du temps, de la circulation. De temps en temps l’un d’entre nous se penche pour prendre un amuse-gueule. Isabelle, elle, ne bouge pas, ne parle pas et boit à peine. Elle semble perdue en elle-même. Pourtant je la connais assez pour savoir qu’elle ne renoncera pas.
    
    Elle a un long frisson, puis se tourne vers l’homme :
    
    — Alors comme ça vous voulez me baiser ?
    
    Je sursaute. Isabelle n’utilise pas ce type de vocabulaire. Pas en temps normal. Elle s’est redressée, dans une attitude de défi. L’homme lui sourit, et prend son temps avant de répondre :
    
    — Seulement si vous le souhaitez.
    — Et si je ne le souhaite pas ?
    — Je termine mon verre, nous continuons à discuter ...
    ... tranquillement, et lorsque je deviens importun je rentre chez moi.
    
    Son calme, sa courtoisie font contraste avec la brusquerie de la femme. Je souhaite qu’elle cède, plus que jamais.
    
    Je pourrais reculer. Je le sais. Je suis arrivée là et un seul geste, un mot de ma part nous conduira au point de non-retour. Je peux, encore, tout arrêter. Bertrand me regarde avec cet air de concentration intense qui lui vient lorsque le désir monte. Le sourire de Lakdar, lui, est clair et franc. Il ne cache rien. Il n’attend rien. J’ai honte.
    
    Isabelle se lève, prend le ravier d’olives qui est presque vide, pour en reprendre à la cuisine. J’essaye de rester calme mais la tension est insoutenable. Elle ne va pas arrêter maintenant ? Elle pourrait. Je lui ai dit, redit : on arrête quand tu veux. Mais si près du but…
    
    Le regard de Bertrand me rappelle pourquoi je suis là.
    
    Isabelle se rassoit. Elle ouvre les jambes. Nous pouvons, l’un et l’autre, distinguer la lisière de ses bas.
    
    — Montrez-moi ce que vous savez faire.
    
    Nous n’hésitons ni l’un ni l’autre. Ce n’est pas à moi qu’elle s’adresse. L’homme dans nos échanges m’a imposé d’être spectateur. Ça me convient. Isabelle s’est renversée sur le dossier du canapé, a fermé à demi les yeux – je la connais, cette fausse absence – et attend. Notre invité s’est levé du fauteuil. Contre toute attente, il se place derrière le meuble, et saisit des deux mains le visage de ma femme. Elle ouvre les yeux, tourne légèrement la tête, dans une ...
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