Chloé à Paris (6)
Datte: 31/03/2020,
Catégories:
Trash,
Auteur: Matt Demon, Source: Xstory
... s’enfoncèrent jusqu’à la jointure du pouce.
— Elle est trempée ; son vagin est un cloaque brûlant ! s’exclama un homme grassouillet et chauve.
Je réalisai que moi aussi, j’étais chauve, et je fondis en larmes. Madame Chandler me regarda durement et passa derrière moi. Je la vis lever la cravache qui ne la quittait pour ainsi dire jamais et frapper mon dos. La douleur me fit hurler et me tordre. Elle cognait vite et fort, les coups s’enchaînaient sans me laisser le temps de récupérer. Quand elle arrêta, je sanglotais à fendre l’âme ; ma poitrine se soulevait frénétiquement au rythme de ma respiration hachée et les pointes des deux poids suspendus à mes seins lacéraient mon torse d’où ruisselait du sang.
— Comme ça, tu sauras pourquoi tu pleures ! tempêta Madame Chandler.
Ils passèrent à table, me laissant seule et misérable. Deux serveuses officiaient et portaient les plats, parfois je croisais leur regard empli d’un mépris absolu à mon égard. Ce n’est qu’à la fin du repas, qui dura au moins deux heures, que l’on s’intéressa à nouveau à moi. Je ne pleurais plus, mais je les vis s’approcher avec crainte. D’autant qu’en approchant, plusieurs prirent des cravaches sur un plateau tenu par une serveuse.
Bien plus tard, Émile dut me porter pour regagner ma cellule. Mais avant, il me posa dehors, sur un carré de béton, et me nettoya : arrosage au jet d’eau froide, savonnage au lave-pont, rinçage ensuite. Il ne m’essuya même pas et me posa encore mouillée sur le ...
... bas-flanc. Il menotta mes poignets dans mon dos et mes chevilles entre elles, comme la veille. La différence était que je n’avais ni bâillon ni plug cette nuit.
Épuisée, je m’endormis vite, cette fois. Au matin, Madame Chandler vint me réveiller et passa une bonne heure à me soigner, enduisant ma peau meurtrie d’un onguent miracle, comme elle m’expliqua. En effet, si les longues ecchymoses violacées demeurèrent, la douleur s’estompa comme par magie. Elle désinfecta ensuite soigneusement tous mes piercings.
— Tu vas en cuisine, maintenant. Tous les matins tu y travailleras. En tant qu’esclave tu devras obéir à tout le monde, tout manquement sera durement sanctionné. Mes employés ont tout pouvoir sur toi, je leur ai recommandé de te traiter à la dure. L’après-midi, tu travailleras sous les ordres d’Émile. Tu as quelque chose à dire ?
— Non Madame, bredouillai-je.
— Parfait, alors ; je te remets l’écarteur buccal, tu le porteras toute la journée. Ça ne t’empêche pas de manger ni de boire.
Madame installa donc à nouveau le mécanisme en acier et plastique et le régla de manière à laisser ma bouche béante. C’était à la limite de la douleur, mais surtout horriblement gênant : ma salive coulait sans arrêt sur mon menton.
Les jours passèrent, tous sur le même canevas.
Le matin, cuisine. J’y travaillais sous les ordres de Marie, une brune charpentée dans la trentaine. Malgré mes efforts, rien de ce que je faisais ne trouvait grâce à ses yeux. Elle me battait avec une ...